Mon corps dit quoi?

Sylvie Asselin

Lorsque notre corps manifeste un inconfort ou une douleur, le premier réflexe est naturellement de refuser ou de bloquer ce signal en se disant « Non, non, je ne veux pas avoir mal » ou bien, « zut pas maintenant, faut pas que ça recommence »! Et ce faisant, malheureusement, on empire le problème. C’est comme si on retournait le message perçu aux oubliettes, le plus loin possible de notre conscience.

Nul besoin de vous expliquer que le corps est un baromètre de vos états intérieurs. Et que, ce qui ne peut s’exprimer, s’imprime encore plus dans le corps physique. Donc, ces messages subtiles se cristalliseront avec le temps et il sera de plus en plus difficile de libérer les tissus de ces mémoires.

Que fait-on alors?

La première étape est sûrement de reconnaître qu’il y a douleur ou inconfort. Tout d’abord, accueillir ce qui se passe en devenant à l’écoute intérieurement de ce qui se passe en portant notre attention à l’endroit où il y a malaise, puis, respirer profondément.

Ensuite, remerciez votre corps de vous signaler son mécontentement. Je dirais même, souriez intérieurement dans cette région qui parle fortement. Ainsi, vous envoyez comme message à votre inconscient que vous l’avez entendu. Et cet aspect est fondamental. Une douleur est une partie de vous mal aimée, non écoutée ou oubliée.

L’introspection n’est pas toujours opportun dans l’immédiat, mais le fait de reconnaître qu’il y a un déséquilibre à l’intérieur de vous pourra même soulager l’intensité de la douleur. Le subconscient le traduira ainsi  « J’ai compris, je vais prendre soin de toi ».

En tant que praticienne, il est important pour moi d’offrir des outils simples pour améliorer la qualité de vie. L’atelier que je donne, intitulé «Connexion à la cellule de vie en soi», a tendance à réveiller quelques mémoires limitantes au mouvement de vie qui circule en nous. Ces mémoires se manifestent de différentes façons. Certaines personnes auront des souvenirs, des émotions imprévues et d’autres ressentiront des malaises physiques. Évidemment, le but de l’atelier est d’enclencher un mouvement de vie et au cours du processus, il est courant de voir des irritants se pointer le bout du nez.

Ainsi, prendre conscience du manque de fluidité, du manque d’harmonie dans notre corps est un geste d’amour envers soi. De plus, cette écoute intérieure est un élément précieux pour recouvrer la santé.
Je vous invite donc à développer la gratitude envers votre qui corps qui vous parle. Et oui, il peut parfois crier très fort! Mais s’il crie, c’est qu’il n’a préalablement pas été entendu.

Attention toutefois de ne pas tomber dans la culpabilité. Il est toujours temps d’apprendre à s’aimer!

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