5 étapes pour prendre la bonne décision

Julien Giraud

Comment faire le bon choix ? C’est une question que vous avez déjà dû avoir à l’esprit un jour… non ?

Ce n’est pas toujours évident de se retrouver dans cette position où plusieurs solutions ou choix s’offrent à nous, et que nous ne savons pas vraiment ce qui serait le mieux pour nous… Nous avons des doutes, nous recherchons ce qui peut être le mieux, nous demandons autour de nous ou parfois même nous choisissons de remettre le tout à plus tard …

Je vous propose, dans cet article, de découvrir une technique simple et diablement efficace pour ne plus laisser les mauvais choix prendre les décisions à votre place !

La technique est simple et rapide, mais elle nécessite d’être suivie dans toutes ses étapes sans en esquiver aucune, au risque de voir les mauvais choix reprendre le contrôle. Elle se compose de 5 étapes :

1 – Est-ce que cette décision est bien la mienne ?

Cette question peut paraître étrange au premier abord, mais après réflexion, on se rend compte qu’elle n’est pas si incongrue.

Comment une décision pourrait ne pas être la notre ?

Et bien, le principe est très simple. Toutes nos décisions (mêmes celles que nous considérons comment rationnelles) sont prises à un niveau inconscient par notre cerveau reptilien (la partie du cerveau qui est là pour nous assurer sécurité et survie, avec une forte tendance à vouloir maintenir le statut quo). Cette partie envoie ensuite l’information à notre conscient qui va se charger de rationaliser et de justifier notre choix (avec ce qui nous paraît logique).

De ce fait, on peut d’hors et déjà remettre en question l’objectivité de nos décisions à la base. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est de s’assurer que les décisions que nous nous apprêtons à prendre sont bien à nous ! Et par là, j’entends les influences extérieures et en grandes parties liées à notre enfance.

Je vous propose donc de remettre en perspective vos décisions sous ce premier angle  « Est-ce que mon père / ma mère prendrait cette décision ? Et moi, est-ce vraiment ce que je choisirais si j’étais libre de tout ? »

2 – Est-ce que cette décision répond à mes peurs ou à mes objectifs ?

Nous l’avons dit il y a quelques instants, nos décisions sont prises au niveau du cerveau reptilien… Son job ? Nous protéger des dangers et maintenir le statut quo le plus possible par prévention du risque et du changement…

Dès lors, est-ce que vous pensez sincèrement que vos décisions seront celles de mettre du changement dans votre vie ? De prendre des décisions fortes et déterminées ? De modifier en profondeur les résultats que vous avez ?

Que va-t-il se passer dans cette partie de votre cerveau si vous deviez prendre la décision de réaliser votre plus grand rêve ?

Vous avez compris ! Rien du tout… Vous allez trouver tout un tas d’excuses et de raisons soit disant logiques qui vont vous faire aller dans la direction opposée à celle qui permettrait de réaliser vos aspirations.

Si nous voulons donc avancer et prendre les bonnes décisions, il faut remettre en question nos choix et nos décisions sous ce deuxième angle :

– Est-ce que je vais prendre cette décision parce que j’ai peur ou j’ai des doutes ?

– Est-ce que je vais prendre cette décision parce que c’est une étape supplémentaire pour aller vers mes objectifs ?

3 – Ai-je une vision claire des résultats ?

Alors une fois que nous nous sommes assurés que la décision est bien à nous, et qu’elle répond à nos rêves ou nos objectifs, il s’agit maintenant d’en avoir une représentation claire et précise dans notre esprit.

Et là, une astuce importante est à respecter : Ne cherchez pas tant comment vous allez FAIRE (ce sera le dernier point du processus), mais plutôt comment vous allez ÊTRE ! Car sans représentation claire de qui vous serez dans votre résultat, il y a peu de chance que vous trouviez la voie pour y arriver facilement.

Je vous invite donc à cette troisième étape de mettre en perspective vos résultats, et de savoir comment vous voulez être dans vos résultats. Ce que vous allez vivre, ce que vous allez ressentir, quel discours vous allez tenir intérieurement, etc.

4 – Quelles sont vos chances de réussite ?

De manière générale, je n’aime pas parler de chance car je pense que c’est insulter notre intelligence et nos capacités à réaliser de grandes choses…

Il n’est pas rare d’entendre autour de nous et parfois même dans nos propres mots : « Il a de la chance ! Il a réussi à aller à … » ou bien encore « Elle a de la chance de savoir jouer du piano comme ça ! »

Entre nous, lorsque nous parlons de chance dans ce genre de contexte, la seule chose qui se produit, c’est de mettre à néant l’accès à nos compétences et nos capacités à en faire autant car si il ou elle a eu de la chance… visiblement pas nous !

Pourtant, je vais vous inviter à vous poser cette question de chance, car cela reste une échelle de mesure qui est bien ancrée en chacun de nous et qui peut nous éclairer de façon intéressante sur la meilleure décision à prendre.

Voici l’exercice que je vous propose de mettre en place :

Demandez-vous simplement quelles sont vos chances de succès sur une échelle de 0 à 10 ou en terme de pourcentage (0 à 100%) par rapport à votre décision, votre choix d’action.

Tant que vous êtes en dessous de 8/10 ou 80% de chance de réussite, il va falloir renégocier et modifier vos décisions. Pourquoi ? Parce que statistiquement dans tous processus de coaching, lorsque le client indique moins de 8 chances sur 10 de réussite, le projet échoue la majeure partie du temps !

Attention, pas en raison de l’impossibilité d’atteindre cet objectif, mais bien plus par rapport au cheminement mental qui est fait et aux options choisies pour y arriver.

Petite astuce pour renforcer encore plus vos « chances » de réussite :  Faites simple !

Dernière précaution à prendre, maintenant que vous connaissez cette règle du 8/10 ou du 80%, ne faites pas en sorte de vous laisser berner par cette partie de vous qui a envie de réussir rapidement et de s’accorder un 8/10. Mettez l’honnêteté en priorité dans votre processus de notation.

Parfois vous serez tenté(e) de dire : « Allez, ça vaut au moins un 9/10 ! J’ai vraiment toutes les chances d’y arriver ! »… Alors qu’en vérité au fond de vous, vous ressentez clairement la note de 6.

Vous me direz, ça dépend beaucoup de notre niveau de confiance et vous aurez raison en partie. Et je vous répondrais que même si vous avez une estime et une confiance en vous-même très limitée (au moment de prendre votre décision et de faire un choix), ce n’est pas parce que vous ressentirez que votre objectif est à 4/10 qu’il n’est pas réalisable. Cela montre juste qu’il faut le retravailler afin qu’il vous soit vraiment accessible et par la suite, de viser plus loin et plus haut quand vous pourrez prendre appui sur cette première étape de réussite.

5 – Soyez capable de transformer votre décision en actions!

Dernière étape, et non la moindre… Faire de votre décision, une réelle mise en action. C’est à dire ne plus remettre à plus tard, et poser dès aujourd’hui les actions qui vont vous faire avancer véritablement.

Encore une fois je vais prendre le contre-pied de ce que la majorité pense… Chercher la plus petite action possible que vous pouvez mettre en place. Par la suite, maintenez cette volonté de toujours poser la plus petite action à chaque fois que vous avez terminé la précédente.

Pourquoi viser la plus petite ? Tout simplement car nous avons tendance à choisir quelle serait la bonne action voire l’action parfaite vis à vis de l’importance de notre projet.

C’est à dire que si je veux réaliser quelque chose de très important pour moi, quelque soit le domaine, je vais tout naturellement chercher à poser une action qui sera toute aussi importante. Car pour moi, sans vraiment m’en rendre compte, je vais juger toutes les petites actions comme étant peu importantes et donc peu utiles.

Alors qu’en vérité, c’est la somme de toutes les petites actions (parfois anodines) que nous mettons en place qui sont porteuses de notre succès et de notre réussite.

Retenez ceci : Petit et fait est TOUJOURS mieux que parfait !

Et une fois que vous êtes rendu(e) à cette étape, il suffit de la répéter encore et encore, jusqu’à ce que toutes vos actions enchaînées vous amènent au résultat que vous désiriez.

Apprenez à utiliser la mécanique de votre cerveau et vous réveillerez alors la magie qui se cache en vous !

Vous êtes magique, fantastique, rien ne peut vous limiter, alors foncez… Le meilleur vous attend !

Toute ma gratitude pour votre attention.

Magiquement votre Merlin

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