Dernièrement, j’écoutais une émission à Radio-Canada sur ces jeunes phénomènes qui parlent couramment plus de 15 langues et en comprennent plusieurs autres.
Un d’entre eux, âgé d’à peine 17 ans, mentionnait que, pour lui, la langue est une musique à l’oreille avec ses variations de sonorités et de rythmes. Les sons deviennent des symboles, des images qui lui permettent d’entrer en relation avec l’autre.
Quelle magnifique approche que de considérer la communication comme une mélodie propre à chaque culture. Et que chaque individu devient une note essentielle à cette harmonique.
Si nous abordions quelques instants la communication en ce sens, nous pourrions nous ouvrir à la découverte de l’autre plus facilement. Prendre le temps d’écouter et de réécouter. Certains passages méritent d’être réentendus pour bien saisir le sens et familiariser notre compréhension. Choisir les mots tout en conscience, le mot juste qui traduit le vrai sens de la pensée avec acuité et intelligence du cœur. Nous ne serions plus dans un simple échange de mots défilant bout à bout pour finir dans un cul-de-sac. Nous serions portés par la profondeur d’une sensation auditive qui mènerait à la co-création d’une mélodie qui évoluerait constamment. Une œuvre collective qui débute par l’amour de la connaissance de l’humain en soi. Entrer en relation débute forcément par le désir d’en apprendre sur l’autre. Cet autre qui est notre égal, un reflet d’humanité avec sa couleur propre à lui mais tout en étant une partie de nous-même.
Je vous invite juste à réfléchir à cette proposition de communication. Et si nous élevions notre voix tous en chœur afin de mieux savourer la langue de chacun. Composons, chantons et écoutons!