Pierre, plein de bonne volonté, voulait faire plaisir à sa famille un dimanche matin. Il se lève plus tôt pour cuisiner des œufs bénédictine, le déjeuner préféré de ses enfants.
Sans trop faire de bruit, pour ne pas réveiller sa marmaille, il commence à sortir les ingrédients. Soudain, il se rend compte qu’il n’y a plus de muffins anglais. Catastrophe! Il est impossible de faire ses œufs bénédictine!
Il n’est pas rare de rencontrer des gens confrontés à l’impossible. En consultation avec mes clients, je dirais que plusieurs vivent de la frustration face à l’impossible, comme si aucune autre avenue n’était envisageable. Je les déroute souvent en leur posant la question suivante : Et si c’était possible, comment ça se passerait?
Et là, une fenêtre s’ouvre. Si c’était possible… La créativité se met en marche. Une lumière s’allume dans les yeux. Un espoir!
Les études en neurosciences démontrent que le cerveau a la capacité de se modifier si on introduit des expériences nouvelles ou si on change d’environnement. J’aime bien expliquer ceci de la façon suivante : imaginez un sentier dans la neige. Vous parcourez ce même sentier chaque jour. Vous n’avez plus à réfléchir au trajet, à l’orientation, à la durée, etc. Le sentier est bien tapé et il vous suffit de le suivre machinalement. Imaginez maintenant que vous créez un nouveau sentier pour arriver plus vite à destination, pour changer de paysage ou simplement, pour le plaisir de changer. La première fois, la neige n’est pas compacte et vous calez. Vous essayez un peu plus à gauche, un peu plus à droite. Vous essayez, vous expérimentez jusqu’à destination. Le lendemain et les jours suivants, vous repassez par le même sentier. La neige se tape un peu plus chaque fois jusqu’à devenir assez compacte pour soutenir vos pas. Plus vous repassez dans ce chemin, plus vous prenez plaisir à la facilité qui s’installe. Vous venez de créer un nouveau chemin.
Il se produit la même chose avec nos connexions synaptiques. Il existe des chemins neuronaux créés à force de répéter des réponses à des stimuli. Ces réponses deviennent des habitudes, des automatismes. Ainsi, face à un obstacle, on prend inévitablement le chemin de l’impossible. C’est comme si un mur se dressait devant soi, empêchant d’avancer. Jusqu’à ce qu’un nouveau chemin voit le jour alors qu’on change la réponse. Tout comme le sentier dans la neige, c’est à force de persévérance que le chemin se fait de plus en plus facile. Le cerveau est malléable. À tout âge, la création de nouveaux chemins neuronaux demeure possible. Plus on expérimente, plus le cerveau reste actif et flexible.
Pour y arriver : sortir des sentiers battus! Oser, essayer, expérimenter!
Si Pierre envisage autre chose pour ses œufs bénédictine, il ouvre la voie à tous les possibles : utiliser une tranche de pain ordinaire ou un autre pain, mettre son œuf sur un lit de riz ou de verdure et pourquoi pas inventer un sous-marin bénédictine? Les possibilités deviennent infinies.
Il en va de même avec nos réactions face aux événements. Entamer un changement réveille la créativité, l’innovation, le mouvement, l’amélioration puis la fierté et la facilité. Il arrive qu’on ait besoin d’un coup de pouce pour y arriver. L’hypnose et la programmation neurolinguistique sont deux outils très puissants pour aider à créer de nouvelles connexions dans le cerveau, en accompagnant la personne à découvrir de nouveaux sentiers.
Je vous invite donc à essayer, à oser. Face à une situation qui vous semble impossible, demandez-vous : et si c’était possible, comment ça se passerait?
*Cette histoire n’est absolument pas arrivée à mon amoureux!!! Merci pour ton inspiration, mon beau Denis!!!
Auteure: Sylvie Dompierre, Consultante en relation d’aide et réflexologue
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