Les perturbateurs endocriniens

Marie-Hélène Dubé

Depuis quelques temps nous entendons fréquemment parler des perturbateurs endocriniens. Nous ne sommes pas sans nous rappeler le scandale du bisphenol A dans le plastique des bouteilles d’eau. Plus récemment, une étude réalisée par des chercheurs du Center for Environmental Research and Children’s Health (CERCH) de l’École de santé publique de l’Université de Berkeley, est venue sonner l’alarme.  Cette étude fort intéressante est devenue pour moi une source d’inspiration à revisiter le sujet.

Mais tout d’abord : qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

On appelle perturbateur endocrinien toute substance ou molécule qui altère le fonctionnement normal du corps.  Lorsque l’équilibre hormonal est perturbé, cela peut entrainer des problèmes dans divers aspects de la santé. [1]  On connaît particulièrement les hormones sexuelles, évidemment (progestérone, testostérone, œstrogène), mais il en existe bien d’autres qui jouent des rôles variés. Elles régulent :

  • le sommeil
  • l’humeur et le comportement
  • la croissance
  • la circulation sanguine
  • le métabolisme
  • la fertilité et la reproduction, etc.

Quels en sont les modes d’action ?

Les perturbateurs endocriniens peuvent agir de trois manières différentes. Ils peuvent imiter une hormone et induire différents effets de celle-ci.  Ils peuvent perturber la production des hormones et également provoquer un blocage complet de l’action hormonale.

Où se trouvent-ils ?

Les perturbateurs se trouvent dans notre environnement immédiat et dans notre quotidien.  On les retrouve dans 3 grandes catégories :

  • La catégorie « synthétique » produite par l’humain : les hormones artificielles – contraceptifs, traitements pour la fertilité, la ménopause, etc.
  • La catégorie « chimique » créée pour nos produits d’utilisations quotidienne : détergents, insecticides, plastiques, substances ignifuges, téflon, etc.
  • La catégorie des composés « naturels » présents dans certaines plantes, les phyto-estrogènes dans le soya par exemple.

Quels sont les risques et effets ?

Les risques et conséquences ne sont pas encore tous clairement connus.  Les avancées dans le domaine sont relativement récentes et de nouvelles recherches progressent de jour en jour.  Plusieurs années devront encore s’écouler avant que l’on puisse confirmer ou infirmer certaines hypothèses.  Est-ce une raison pour attendre ?  Bien sûr que non !   Les observations et conclusions émises à ce jour permettent déjà d’établir de nouvelles lignes directrices, de produire des normes plus sécuritaires et même d’imposer plusieurs interdits.  Il s’agit d’un enjeu prioritaire pour de nombreux pays.

Comment y sommes-nous exposés ?

Un peu partout !  Via l’air que nous respirons, par notre alimentation et ses emballages, par nos cosmétiques, par l’eau, par les substances utilisées pour traiter nos meubles et nos vêtements, pour ne citer que ceux-là.  Certaines personnes exercent également des métiers qui les placent plus à risque : agriculteurs, travailleurs de l’industrie chimique et pétrolière, peintres, etc.

Doit-on paniquer ?

Heart and shieldIl faut avouer que l’ampleur de cette problématique a de quoi nous faire dresser les cheveux sur la tête !  C’est ici qu’il faut respirer et prendre du recul. Même si nous n’avons pas de contrôle sur la problématique des perturbateurs endocriniens, nous détenons toutefois un pouvoir de taille : celui de notre propre consommation et de notre style de vie !

Nous avons la chance de vivre à une époque où cette réalité est devenue un enjeu de santé publique reconnu.  La recherche et la réglementation sont très proactives et c’est pour le mieux.

On ne le dira jamais assez, en matière de santé, la prévention demeurera toujours votre meilleure arme de défense.

Que pouvons-nous faire ?

Exerçons notre pouvoir de consommateur avisé.  Comment ?

  1. Soyons conscient que les perturbateurs endocriniens sont parmi nous et que nous devons apprendre à composer avec eux.
  2. Devenons curieux, extrêmement curieux.  Apprenons à lire les étiquettes de tous nos produits de consommation – alimentaires – cosmétiques – usage domestique.
  3. Questionnons-nous.  Apprenons à reconnaître les substances à éviter à tous prix et faisons part de notre mécontentement aux compagnies concernées.
  4. Intégrons que ce n’est pas parce que certaines substances ne sont pas encore interdites que nous devons faire porter la responsabilité de notre santé aux autres.  Le discours «Si c’est si dangereux, pourquoi est-ce que ça se vend encore ?» ne tient plus la route en 2016 pour un consommateur responsable.
  5. Ce n’est pas parce que ça se vend que nous sommes obligés de l’acheter !

L’étude à laquelle je faisais référence en introduction concerne les niveaux alarmants de perturbateurs endocriniens auxquelles sont exposées les adolescentes.  Je vous invite à en faire la lecture.
http://www.ledevoir.com/societe/sante/465388/toxicite-les-adolescentes-particulierement-exposees-aux-perturbateurs-endocriniens-qui-pullulent-dans-les-cosmetiques

L’espoir est au rendez-vous ! Marie-Hélène Dubé confirm-1174801_960_720

La conclusion est toutefois pleine d’espoir :  dès que les adolescentes en question ont cessé d’être exposées à certains perturbateurs, les résultats de leurs tests sanguins se sont rapidement et significativement améliorés !  Cela signifie que nous pouvons agir sur la situation !

Je suis fière de travailler avec une compagnie pour qui la santé et le maintien d’un système immunitaire fort sont des priorités.  De nouvelles recherches cliniques sont continuellement en cours chez Immunotec, et c’est d’ailleurs sur cette base que fut lancée la nouvelle collection de soins pour la peau Elasense.  La philosophie du Dr Ronald Prussick, immuno-dermatologue et créateur de cette ligne : « Si vous ne pouvez pas le manger, ne le mettez pas sur votre peau ».

Contactez-moi pour de plus amples informations sur Elasense et également sur les façons d’optimiser votre système immunitaire.

[1] http://www.canalvie.com/sante-beaute/sante/prevention-et-maladies/ces-produits-qui-menacent-nos-hormones-1.1310699

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