Top 3 des signes que vous êtes à la recherche d’approbation

Céline Legault

La recherche d’approbation est une drogue qui nous fait mourir à feu doux. On devient vite « accro » et on en a besoin de plus en plus souvent et rapidement. J’ai longtemps été une « junkie » à l’approbation même si mon ego ne le démontrait pas en apparence. Oui, oui, je suis une « p’tite vite ».

Lorsque vous avez besoin d’approbation, vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais… c’est que vous reniez votre identité, vos opinions, vos valeurs, en fait, QUI VOUS ÊTES pour prioriser les besoins des autres avant les vôtres. Leurs regards et ce qu’ils pensent de vous deviennent plus importants pour vous que votre propre vision de vous-même.

Avec les années, j’ai réalisé qu’il y avait des comportements, des signes précurseurs dans mon attitude, qui m’indiquaient que j’étais dans une recherche d’approbation et que je pouvais assurément me monter un système d’alarme pour les détecter.

Cela a élevé mon niveau de conscience et j’ai pu me voir aller dans mes comportements, réactions et attitudes. C’est ainsi que j’ai commencé à me reconnaître, à m’approuver et à m’assumer par moi-même plutôt que de donner du pouvoir à la recherche d’approbation de mon entourage.

Voici le Top 4 des signes de mes comportements ou sentiments qui démontrent quand on est à la recherche d’approbation :

  1. Vous vous retrouvez coincé à faire quelque chose ou dans une situation que vous ne voulez pas parce que vous n’avez pas osé dire « NON ».

Combien de fois je me suis surprise, dans le passé, à penser « non, non, non, non », et de m’entendre lâcher un « oui » … Pourquoi est-il si difficile de dire le mot « non »? C’est juste un mot, non?

À l’époque, il était important pour moi de plaire à tout le monde, au point que j’en ressentais du ressentiment et du stress.

J’ai réalisé que j’avais peur de dire non parce qu’une de mes grandes peurs était le rejet. Comme j’avais peur de décevoir la personne, de la mettre en colère, de blesser ses sentiments ou de paraître méchante ou impolie.

Afin d’éviter cela, j’ai recherché, pendant longtemps inconsciemment, l’approbation de l’autre personne pour ne pas être rejetée, mais aussi pour me donner une valeur et compenser un manque d’estime personnelle.

Donc, lorsque vous dites OUI alors que vous pensez NON, c’est un signe que vous êtes à la recherche d’approbation à l’extérieur au lieu de l’intérieur.

  1. Vous exprimez un accord (verbalement ou non) lorsqu’en réalité vous n’êtes pas d’accord.

Permettez-moi de commencer par dire qu’il n’y a rien de mal à être en désaccord avec quelqu’un. Si nous étions tous d’accord sur tout, la vie serait ennuyeuse. On peut ne pas aimer la vanille alors que d’autres l’adorent. Nous n’avons pas besoin d’être sur la même longueur d’onde avec tout le monde.

Être en désaccord avec une personne indique que vous avez des opinions et des idées différentes. Tout simplement. C’est pourquoi il y a autant de saveurs différentes de crème glacée, plus d’un parti politique, différents genres de films et de types de chocolat. C’est le résultat de personnes qui étaient, au départ, en désaccord sur certains points.

Certaines personnes peuvent essayer de vous convaincre de changer d’idée, ou être en colère et même mettre fin à la relation parce qu’ils sont en désaccord avec vous.  Rappelez-vous que ces personnes, par ce genre de réactions, vous démontrent qu’elles sont elles-mêmes à la recherche d’approbation… la vôtre !

Vous pouvez être en désaccord avec les autres et entretenir de bonnes relations. Oui, c’est vraiment possible. Coupez court à la conversation, dites à la personne que vous la respectez pour son opinion et que vous vous attendez au même respect en retour.

Une idée, une opinion ne définit pas la personne dans son entièreté.

  1. Vous êtes habité par le sentiment du « je n’ai pas le choix » (et puis, vous le dites souvent ce « je n’ai pas le choix ») ou encore, vous demandez la permission même lorsque ce n’est pas requis de le faire.

La vérité est que lorsque vous dites que vous « n’avez pas le choix », cela signifie simplement que vous n’êtes pas conscients des possibilités et des choix que vous avez dans la situation présente.

Souvent, nous jugeons les choix avec le filtre de nos peurs et les écartons avant même de reconnaître les possibilités qui se trouvent dans ces choix.

Vous avez toujours le choix, et cela implique comment vous pensez et ressentez une situation donnée. C’est à vous que revient ce que vous choisissez de faire avec vos sentiments, vos points de vue, vos attitudes et vos émotions.

Alors, quand vous dites que vous « n’avez pas le choix ». En fait, vous avez encore un choix : comment voir et assumer pleinement ce choix que vous faites?

Vous pouvez choisir de réussir, de vous mettre dans un état meilleur et plus positif ou de vous envoyer dans une spirale descendante. Il y a une chose sur laquelle vous avez toujours le choix et c’est la façon dont vous pensez et ce que vous ressentez.

Vous avez le pouvoir de déterminer ce que vous ressentez, pas les autres. Rappelez-vous que vous avez le pouvoir, à moins que vous ne le donniez aux autres. Ne le donnez pas.

En résumé…

Gardez en mémoire que tout comportement, réaction ou attitude qui est contraire à votre identité ou qui n’est pas aligné avec vos valeurs fondamentales est généralement afin d’obtenir l’approbation de quelqu’un d’autre.

Pourquoi ne pas dès aujourd’hui faire peau neuve ? Vous pouvez prendre cet engagement envers vous ici et maintenant! Tous les moments sont bons, et ça n’en prend qu’un seul, pour transformer sa vie !

Et la première étape est de reconnaître lorsque vous êtes à la recherche d’approbation et d’en être conscient. Écoutez-vous penser, observez-vous agir, et posez-vous la question à savoir si ce que vous faites ou choisissez de faire est bien aligné avec qui vous êtes vraiment ou si vous êtes à la recherche d’approbation…

Le monde n’est pas noir et blanc. Vous avez le droit à vos propres pensées, croyances et opinions. Seulement parce que vous pensez différemment, ne veux pas dire qu’il y a une personne qui est correcte et que l’autre ne l’est pas.

Il est important de respecter le droit des autres d’avoir leurs propres opinions, mais vous devez, en premier, respecter votre droit d’avoir votre propre opinion tout en gardant l’ouverture et la flexibilité de la changer avec le temps.

Vous êtes-vous reconnu dans ces signes? Vous êtes-vous surpris à chercher l’approbation? Partagez avec moi vos commentaires ci-dessous!


Céline Legault

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2 réflexions sur “Top 3 des signes que vous êtes à la recherche d’approbation”

  1. Hélène Proulx

    C’est vrai ce que je lis de votre vécu.
    Pour sortir d’un secret de famille d’abus sexuel, porté sur la petite que j’étais entre 12 et 24 mois… parce mon père était convaincu que les petits enfants ne pouvaient pas se souvenir des effets de tels gestes, ça m’a pris plusieurs expériences dans mon parcours de vie.
    J’ai encaissé la mésestime de moi, inconsciente, camouflée par l’esprit de performance au niveau de la connaissance.
    J’innovais, j’étais créative pour des actions extérieures, je me suis bien adaptée socialement. Je réussissais professionnellement… Je contrôlais bien mon monde!

    Sauf qu’au niveau des relations avec les hommes, je boitais pas à peu près. Je me suis divorcée après 25 ans de mariage parce que la peur de voir entrer mon conjoint dans la maison après son travail envahissait ma pensée, et je me sentais paralysée. Je ne savais pas d’où venait cette peur.
    Ce fut le début de mon odyssée existentielle, consciente. Mon enfance remontait à la surface en respirant dans mon corps physique!

    J’ai ouvert le secret d’abord avec mes parents… Mon père a pleuré me disant qu’il ne comprenait pas comment j’avais pu savoir ça! «Mon corps le sait, papa!» Et ma mère connaissait les gestes de mon père, et elle ne me protégeait pas…

    Alors les situations de trahison se sont succédées. Ma mère a tourné mon père pour qu’il démente la vérité en lui faisant peur que j’allais le dire à mes frères et soeurs. J’ai mis 7 ans avant d’ouvrir le sujet en créant un conseil.

    Le résultat a été le rejet de mes frères et soeurs parce que mon père a continué à dénier la vérité pour éviter de perdre la face. Aujourd’hui, mes parents sont décédés. Mon père en mai 2019, ma mère en juin 2020.

    J’ai vécu la situation des funérailles dans une ambiance d’indifférence et de rejet de ma présence physique et de ma personne. Avec le regard de membres qui ont reçu un discours de médisance à mon égard. Heureusement que j’avais des outils pour me suivre émotionnellement et rester alignée avec ma vérité.

    Tout ça pour dire, que la reconnaissance de ma valeur de petit enfant comme elle n’a pas été transférée vibratoirement dans le regard de maman à la naissance et au cours de mes premières années d’enfance (elle ne voulait pas de fille)… j’ai dû me permettre d’accepter ce fait, et d’accueillir l’Amour de moi-même… pour bâtir la confiance dans la relation avec moi, avec l’Autre, les autres et avec la Vie… ré-apprendre à ouvrir mon coeur, progressivement.

    Me détacher du regard des autres, même de celui de ma famille proche. Et créer ma nouvelle vie!

    Je suis fière de moi et je comprends ce qu’est, par expérience, la blessure de non-reconnaissance, de trahison, de rejet… et les autres…. elles y ont toutes passées… pour ne plus trahir mon âme!

    Hélène Proulx

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