Comment bien vivre la baisse de luminosité

Christine Angelard

Avec l’hiver, nous vivons une baisse de luminosité certes normale, mais néanmoins perturbante pour notre humeur.

C’est le temps de penser à ressortir la lampe de luminothérapie, qui reste un outil efficace contre la dépression saisonnière:                                           

La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil.

Son but est principalement de traiter les troubles associés aux dérèglements de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.

Dans les pays nordiques, jusqu’à 10 % de personnes souffrent de dépression saisonnière. Sot: une humeur dépressive, de la fatigue chronique, une baisse de la libido, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand, notamment pour le sucre et les hydrates de carbone (pain, pâtes, pommes de terre).

La luminothérapie peut avoir des vertus préventives contre ces mêmes problèmes.

Elle pourrait notamment profiter aux personnes qui ressentent une légère « déprime hivernale » annuelle ou qui travaillent toute la journée sans voir la lumière du jour.

En pénétrant dans l’organisme par les yeux, la lumière joue un rôle fondamental dans la régulation des rythmes circadiens (c.a.d qui s’étale sur 24h)

Par ailleurs, lorsque la lumière pénètre dans l’oeil, elle est transformée en signaux électriques qui, envoyés au cerveau, agissent sur des neurotransmetteurs.

Un de ceux-ci, la Sérotonine, souvent appelée « l’hormone du bonheur », régularise l’humeur et gouverne la production de la mélatonine, responsable des cycles éveil-sommeil.

Différentes études scientifiques depuis 1984 ont montré l’importance du rôle que jouait l’exposition à la lumière dans la régulation de nos cycles biologiques endocriniens:

Car l’équilibre de l’épiphyse qui sécrète cette mélatonine et qui régule le rythme « jour-nuit » est en lien également avec l’hypothalamus.

Or l’hypothalamus est le chef d’orchestre de nos autres glandes endocrines que sont la thyroïde, le pancréas, les surrénales et les ovaires.

C’est ainsi que la lumière joue sur notre humeur et notre qualité de sommeil, mais elle inter agit aussi indirectement sur l’ensemble de notre biologie.

La luminothérapie est donc utilisée pour 

  • 1/ traiter la dépression saisonnière 
  • 2/ améliorer les réveils précoces ou au contraire : l’impossibilité de se coucher tôt 
  • 3/ réduire le syndrome dépressif du symptôme prémenstruel;
  • 4/réduire les crises de boulimie associées à l’influence des saisons.

Donc lorsque les feuilles seront toutes tombées de nos arbres, que l’ensoleillement sera moindre, pensons à utiliser nos lampes de luminothérapie

Il semblerait que la luminothérapie n’entraîne pas de dommages oculaires à court, moyen ou long terme, cependant, sachant que les rayons ultraviolets peuvent être dommageables pour l’oeil, il faut s’assurer que la lampe n’en émet pas ou comporte un filtre UV.

Le temps d’exposition est d’environ 20 minutes par jour.

Je vous conseille d’avoir une lampe d’une bonne taille que vous poserez dans un endroit où vous passez 20 minutes le matin (cuisine ou bureau par exemple,) et étant suffisamment puissante, pour que vous soyez exposé tout en étant actif dans la pièce choisit.

Pour lutter contre la dépression saisonnière, n’oubliez pas de

1/Modifier votre alimentation:

Réduisez votre consommation de boissons à base de caféine. Des recherches ont établi un lien entre la caféine, qui inhibe la production de sérotonine, et la dépression.
Consommez des huiles de poisson: oméga 3 riches en EPA

2/Respirez de bonnes odeurs
L’efficacité des huiles essentielles n’est plus à prouver.: Eucalyptus Globulus, Sapin Baumier, pour vous mettre dans l’esprit de Noël, mais aussi Ravintsara qui est en outre très antiviral; ou plus active émotionnellement: Camomile noble, petit grain bigaradier.

3/ De cuisiner les biscuits de la Joie d’Hildegarde von Bingen:

Voici la recette :

Ingrédients :

  • 2 c. à soupe de noix de muscade en poudre
  • 2 c. à soupe de poudre de cannelle
  • 1 c. à thé de poudre de clou de girofle
  • 1 c. à soupe de poudre de gingembre
  • 2 ½ tasses de farine sans gluten (la recette originale utilise la farine de grand épeautre non hybridé)
  • ½ tasse d’huile végétale
  • ½ tasse de miel
  • 1 ½ tasse de poudre d’amandes
  • 2 œufs
  • Une pincée de sel

Préparation :

  1. Battre l’huile, le miel et les œufs jusqu’à homogénéité. Ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger.
  2. Former des petites boules avec les mains et aplatir sur une plaque graissée avec de l’huile de coco.
  3. Enfourner à 350 degrés Fahrenheit. Le temps de cuisson dépendra de la taille de vos biscuits, cependant vous pouvez compter autour de 10 minutes. Trop longtemps, ils deviendront durs.

 

Je vous souhaite de bien vivre le moment présent et de passer un bel hiver.


Christine Angelard

Diplômée d’État Doctorat en médecine (France)

Naturopathe Agrée : ND.A ( ANAQ : ANCH170901-9)

Thérapeute en santé globale

Auteure et Conférencière.

www.christineangelard.com

514 276 3697

 4834 de MELROSE, MONTRÉAL, H3X 3P5, QC  

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut