Destin et ligne de temps

Alain Marillac

Cycle, cycle, cycle…les mois et les années passent mais les comportements demeurent et les troubles se troublent. Les vacances et le stress du départ se voient amplifiés d’un syndrome de culpabilité face à la taxe carbone en plus d’une angoisse, plus ou moins consciente, d’un potentiel de guerre planétaire. Et, en fait, on débouche joyeusement sur un cercle vertueux/vicieux : dépêchons-nous de profiter avant que ça « pète » mais restons conscient que « c’est pas bien! ».

Tout cela se retrouve sur le fauteuil de quiconque « thérapeutise ». On tricote de plus en plus des comportements antagonistes en quête d’un look de respectabilité. Comme thérapeute, il s’agit de garder la tête froide et rendre la « patate » au « cuisinier ». Pas question d’excuser ou de justifier pour l’autre. Chacun doit faire son propre chemin et prendre ses propres responsabilités face à l’écologie qui, elle aussi, se cherche une oreille.

En fait chaque année, à la même période, ce stress des « vacances et retour » au lieu de s’alléger, en raison de la démultiplication des formations de relaxation, de position zen et de respiration pratiques; s’aggrave et se complexifie. Allez, soyons hypocrite un instant, heureusement nous n’avons pas à trancher ou à décider pour l’autre. Toutes leurs angoisses digèrent les nôtres et nous permettent de nous absenter le temps d’un repos mérité. C’est quoi l’adage, déjà? : Quand on se compare on se console! Et on préfère l’écrire : con sol (au soleil).

Oui, parfois je me sens un peu complice parce qu’à force de rassurer, d’aider les autres à se situer dans les méandres de leurs questionnements nous ne pouvons qu’agir très marginalement et notre pouvoir réel ne tient en fait et toujours, qu’à nos décisions et notre organisation individuelles en termes d’écologie planétaire.

Par chance le soleil passe ici comme ailleurs, nous bronzons au grès de son bon vouloir, c’est le trajet qui se fait plus « immobile ». J’ai exploré les joies des casques virtuels et si j’ai adoré l’Espace, la haute montagne et une bonne douzaine de plages j’avoue, à ma grande honte, que mon corps réclame un peu plus de sensation et d’effort. Alors je vais excuser mes prochains déplacements via l’usage de la voiture électrique. Reste à trouver la bonne destination la Chine pousse à l’ouest et la Russie très haut dans le Nord; l’Europe restreint les touristes par manque d’eau pour tous etc. En fait, à bien y réfléchir il y a longtemps que je n’ai pas descendu une rivière près de chez moi. Bonnes vacances

Alain Marillac, hypnothérapeute, auteur, archéo-hypnologue

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