La réflexologie lui a sauvé la vie

Le RIME

DompierreVous avez bien lu, la réflexologie a sauvé une vie! Je vais vous raconter, mais avant, permettez-moi une mise en contexte.

Je reviens tout juste d’un merveilleux voyage de 6 semaines en Asie. Je m’étais donnée comme mission d’explorer la réflexologie dans différents pays afin d’améliorer ma pratique et de voir comment on l’exerce là-bas.

J’ai reçu 5 soins de réflexologie plantaire : 2 au Japon (Rakuya et Osaka), 2 au Cambodge (Siem Reap et Phnom Phen) et 1 au Vietnam (Hanoï). On s’entend tout de suite pour dire que mon exploration n’est pas exhaustive. Toutefois, j’ai pu me faire une bonne idée de la façon de pratiquer la réflexologie dans ces pays.

Les points réflexes sont sensiblement les mêmes. J’ai pris le temps d’étudier différentes chartes et, malgré les langues incompréhensibles, je m’y retrouvais. C’est un bon départ!

Les différences sont dans les mouvements de massage, dans la façon de travailler un point réflexe et surtout, dans l’approche avec le client.

Parfois installée dans un gros fauteuil, parfois couchée sur un futon à même le sol, le soin se donne sans interaction verbale, avec ou sans huile. Les points sensibles sont travaillés dans la douleur, en massant le point jusqu’à ce qu’il relâche.

Après avoir vécue ces soins, ma réflexion fut la suivante : La réflexologie, telle que nous l’a enseignée Madeleine Turgeon au Québec, est de très haut calibre.

Ceci m’a renforcée dans ma conviction face aux bénéfices de la réflexologie. Et comme si la Vie voulait compléter le message, Elle m’a permis de l’expérimenter auprès des gens de mon groupe de voyage. Laissez-moi vous raconter quelques cas.

Difficulté à dormir : avec le décalage horaire (12 heures), la chaleur, la fatigue du voyage, les déplacements, la nourriture, une dame n’arrivait plus à dormir.Dompierre (3)

La fatigue s’accumulait au point de rendre son séjour désagréable. Lorsqu’elle m’en a parlé, je lui ai fait quelques points dans la main pour stimuler l’épiphyse, la glande qui sécrète naturellement la mélatonine, et qui favorise la relaxation. Elle a dormi comme un bébé!

Douleurs gastriques : en voyage, les inconforts digestifs sont fréquents. En prenant certaines précautions, on arrive souvent à les éviter ou à les diminuer. Mais parfois, il arrive que ça échappe à notre contrôle. Arrive alors la sortie liquide par le haut ou par le bas (ou les deux) accompagnée de douleurs abdominales. Ce fut le cas de mon ami. Il a dû s’aliter pendant que le groupe poursuivait ses activités. Je suis allée le voir avant de partir pour lui faire quelques points de réflexologie plantaire. En plus de favoriser la décontraction, ce soin a permis à son système digestif de rééquilibrer son énergie. Déjà, en lui faisant le soin, il sentait le relâchement s’installer. Il s’est endormi. Quelques heures plus tard, il était en pleine forme.

Dompierre (2)Le mal des transports : qu’il est désagréable d’avoir la nausée en autobus, surtout quand le trajet s’échelonne sur 8 heures! Rien à faire, mon amie, après avoir vidé le contenu de son estomac, est venue me voir pour savoir si je pouvais faire quelque chose. Bien sûr! Je l’ai installée dans le banc devant moi dans l’autobus. Elle a baissé le dossier et je lui ai fait une réflexologie des oreilles ainsi que des points tête-cerveau. Comme à chaque fois que je fais ce type de soin, elle est tombée profondément endormie. Ceci lui a permis de se rendre à destination de façon beaucoup plus agréable.

La réaction allergique alimentaire : on soupe dans un excellent restaurant cambodgien. Le groupe est séparé en trois tables. Au milieu du repas, mon ami se présente à ma table, les yeux gonflés en murmurant qu’il pouvait à peine respirer. Une allergie alimentaire! Un ami est parti en courant à la recherche d’EpiPen. À l’intérieur de moi, j’entendais la voix de Madeleine (mon professeur) qui disait clairement quoi faire dans ce genre de situation. Je le fais asseoir là où il se trouve et je fais le point des surrénales dans ses mains. La situation presse, car il sent sa gorge se rétrécir. Mes points semblent fonctionner, car la situation arrête de s’aggraver. Je l’amène s’étendre, serviettes froides sur les yeux, je lui parle en langage hypnotique tout en poursuivant la réflexologie dans les pieds cette fois. Il se calme. Peu à peu, sa gorge se desserre. Il peut maintenant bien respirer par la bouche. Le nez est encore bloqué. On continue le travail. Des concombres sur les yeux. Ça fait du bien, mais ça reste gonflé. L’ami parti cherché l’EpiPen n’est toujours pas revenu. Je me concentre. Que m’a dit Madeleine? J’entends ses mots et je fais ce qu’il faut. Mon ami respire de mieux en mieux. Soulagement! Petit à petit, ses voies nasales se dégagent. On change les concombres sur ses yeux (c’est beau de voir comment tout le monde autour veut contribuer), on change la serviette froide sur son front. Je continue le soin : anti-inflammatoires, système respiratoire, adrénaline, relaxant… Il va de mieux en mieux. On revient avec des pilules. Semble-t-il qu’en les avalant, l’enflure diminuerait. Mon ami ne veut pas les prendre tout de suite, car il sent que mon soin lui fait du bien. C’est suffisant. Il les prendra seulement plus tard, car ses paupières demeurent très gonflées, au point de ne plus pouvoir ouvrir les yeux (il dit avoir touché un petit piment puis s’être frotté les yeux par inadvertance. Il soupçonne ce petit piment d’être la cause de sa réaction allergique). Il me dit : Sylvie, tu m’as sauvé la vie! Les yeux dans l’eau, je remercie intérieurement Madeleine pour ses enseignements.

Dans de telles situations, il est difficile de dire avec certitude que les résultats sont directement liés à la réflexologie. Les sceptiques trouvent toujours de bons arguments pour expliquer que c’est grâce à autre chose. Au fond, je ne cherche pas à prouver quoi que ce soit. Les personnes que j’ai aidées se sont senties mieux. C’est ça qui est important! Et plus que jamais, je vais poursuivre mes recherches en réflexologie afin d’être toujours meilleure pour aider et faire du bien autour de moi.

Il y a d’excellent-es réflexologues partout au Québec. Visitez le site de l’École de réflexologie Madeleine Turgeon pour consulter le bottin des réflexologues www.reflexologiemadeleineturgeon.com  ainsi que d’autres bonnes écoles.


Sylvie DompierreAuteure: Sylvie Dompierre, Consultante en relation d’aide et réflexologue
Pour consulter la fiche professionnelle de Sylvie sur Le RIME, cliquez ici.

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