Vous allez sûrement vous dire que mes billets ne tournent qu’autour de la nourriture et vous aurez peut-être raison. J’aime les nourritures de l’âme et de l’esprit au même titre que j’aime me nourrir de bonnes choses.
L’avantage avec l’âme et l’esprit, c’est qu’ils ne sont jamais trop nourris et être « gourmands », en ce sens, nous permet d’aller vraiment plus loin… en évolution.
Ainsi, j’aimerais vous partager mes ingrédients « secrets » pour faire lever la pâte d’un bonheur parfait. Attention! Je n’avance pas que mon bonheur l’est puisque je n’ai pas encore trouvé les bonnes mesures, mais il se rapproche de la perfection comme je l’imagine, de plus en plus, chaque jour.
J’imagine mon bonheur comme les soufflés fragiles, mais tout de même faciles à réaliser avec un peu d’entraînement.
S’aimer
Le premier ingrédient à dénicher, à travailler et à verser dans le grand bol qu’est notre vie est l’amour de soi. C’est un ingrédient de base qui semble difficile à dénicher pour la plupart d’entre nous, mais qui, une fois trouvé est de plus en plus facile à pratiquer.
L’amour de soi s’apprend dès notre jeune âge. Mais, dans les faits, notre vie étant parsemée d’expériences qui viennent certainement nous enrichir, mais aussi nous ébranler, il n’est pas au rendez-vous à tout coup.
S’il ne pousse pas naturellement dans le jardin de ces expériences, nous devons l’ensemencer et ne veiller, avant toute chose, que rien, ni personne n’a le pouvoir de le détruire. De toute manière, pour l’éradiquer, il faut avoir notre permission…
Prendre soin de soi
Activés en grande dose par l’amour de soi que nous avons vu plus tôt, il importe de savoir prendre le temps afin que les soins que nous nous prodiguons fassent leur effet. Savoir prendre soin de soi est un art, mais également l’ingrédient qui fait souvent toute la différence dans la recette de notre bonheur.
On pense souvent, et à tort que ce dernier ne se retrouve qu’avec les autres ingrédients, mais si nous ne savons pas nous écouter et nous arrêter de temps en temps, tout le reste ne « lèvera » pas, tout simplement.
Pratiquer le lâcher-prise
Il en va de même pour le lâcher-prise qui est un cousin de l’art de prendre soin de soi, mais dont l’arôme diffère légèrement en nous laissant un arrière-goût de liberté.
Lâcher-prise équivaut à faire confiance et s’abandonner ou encore abandonner une idée de contrôle qui est en fait très illusoire.
Il importe de savoir lâcher-prise afin de bien nettoyer notre « plan de travail » avant de mélanger tous les autres ingrédients pour vivre le bonheur, enfin.
Rêver
Alors là, rêvez et sa poussière d’étoiles est le sucre à ajouter dans cette recette bien connue, mais très peu cuisinée, malheureusement.
Rêver se présentera à vous sous différentes formes, soyez assurés que le simple fait de rêver est suffisant pour donner un goût de miel à votre bonheur. Alors, ne soyez pas difficiles et, surtout, ne vous casser pas la tête à choisir quel rêve incorporer dans le grand bol de votre vie, rêvez et rêvez grand!
Dire non quand on pense « non »
À quelle fragrance souhaitez-vous votre bonheur? Il importe que vous vous questionniez, et ce, avant de commencer à cuisiner. Ne dites pas « chocolat » si vous pensez « vanille » ou « parfum de fraises ».
Peu importe la tangente que vous prendrez, sachez que votre bonheur sera tout naturellement délicieux au moment de le savourer!
Choisir ce qui nous fait envie comme nourriture est un acte important, car il implique que nous carburerons d’une certaine façon.
Être authentique
Vous pouvez toujours faire semblant, mais sachez que le goût du bonheur ne trompe pas! S’il est fait maison, vous en noterez la différente que s’il est illusoire.
Mais, entre vous et moi, en vieillissant je préfère de loin les repas maison préparés avec amour aux repas sans saveur si ce n’est qu’artificielle et impersonnelle!
Écouter notre petite voix intérieure (intuition)
Enfin, le dernier ingrédient, et non le moindre, sera l’intuition que vous devrez écouter, car elle vous guidera dans la grande cuisine de l’expérience humaine.
Vous n’êtes pas seuls à y concocter petits et grands soufflés, alors il est important de prendre garde à ne pas bousculer aucun autre cuistot et vous faire respecter illico!
Auteure: Josée Durocher, «À Coup de Plume», services rédactionnels en tous genres
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