9 signes pour savoir si vous êtes fidèle à vous-même!

Céline Legault

Peut-être l’avez-vous déjà vécu? Ou peut-être que vous le vivez actuellement… Le stress et la douleur de savoir, mais surtout, de sentir que votre vie est un mensonge.

Vous cachez ce que vous ressentez réellement, vous dites ce que vous pensez que les autres veulent entendre et vous faites ce que vous ne voulez pas réellement faire – simplement parce que vous croyez que ce que vous devez faire.

Pour l’avoir déjà vécu, sachez que souvent, c’est bien inconsciemment puisque nous ne nous en rendons même pas compte. Un jour, nous constatons simplement que nous nous sentons mal ou que quelque chose ne va pas, et nous ne savons pas ce que c’est et encore moins, comment y remédier.

Dès notre plus jeune âge

Probablement, tout comme moi, on vous a appris à être bons, à faire la queue et à éviter de faire des vagues, à ne pas être en colère, à baisser la voix, à faire ce qu’on vous dit, et à cesser de pleurer.  Sinon « je te donnerai de quoi pleurer »… Je ne sais pas pour vous, mais c’était le grand classique chez nous.

Et la plupart d’entre nous n’ont pas l’occasion de nourrir notre curiosité. Au lieu de cela, nous apprenons toutes les mêmes choses que nos pairs, au même moment, et nous essayons tant bien que mal de maîtriser toutes ces choses… nos corps agités par de longues heures d’études assises et notre esprit submergé de faits mémorisés qui laissent très peu de place à la liberté de pensée.

Pour aggraver les choses, nous apprenons à comparer nos réalisations et nos progrès, souvent, concernant des sujets qui ne nous intéressent même pas à tout le monde autour de nous. Nous apprenons donc qu’il est plus important de paraître performant par rapport aux autres que de se sentir épanoui en soi.

Je ne savais pas ce que je pensais ou ressentais vraiment parce que j’étais trop occupé à étouffer de mon esprit la panoplie de peurs et à engourdir mes émotions pour développer même un minimum de conscience de soi.

La vraie question

Par conséquent, je n’avais aucune idée de qui j’étais réellement ou de ce dont j’avais besoin. Je savais seulement que je ne me sentais ni vu, ni entendu, ni reconnu. Je sentais que personne ne me connaissait vraiment. Mais comment le pourraient-ils puisque je ne me connaissais même pas moi-même?

Évidemment, cela fait du sens que comme plusieurs, j’étais une personne pour qui il était difficile de rester fidèle à soi-même.

Cela veut dire éliminer les couches de peur et de programmation et faire le choix, pleinement assumé, de rester fidèle à ce que vous estimez juste. Mais ce n’est pas toujours évident à faire, car parfois, ces couches sont assez lourdes pour que vous vous sentiez mal ou si transparentes que vous ne réalisez même pas qu’elles sont là.

Avec cela à l’esprit, j’ai décidé de créer une liste de rappels pour vous aider à rester fidèle à vous‑même afin de pouvoir y revenir si jamais vous vous égariez.

Si vous accordez également de l’importance à l’authenticité et à la liberté avant la conformité et l’approbation, cette liste saura sûrement vous être utile également.

Vous savez que vous êtes fidèle à vous-même si….

  1. Vous êtes honnête avec vous-même à propos de ce que vous pensez, ressentez, voulez et dont vous avez besoin.

Vous comprenez que vous devez être honnête avec vous-même avant de pouvoir être honnête avec quelqu’un d’autre. Cela signifie que vous créez un espace prioritaire dans votre vie pour vous connecter à vous-même, peut-être par la méditation, la journalisation ou le temps passé dans la nature.

Cela signifie également que vous ferez face aux réalités que vous pourriez être tenté de fuir. Vous êtes conscient et surtout consentant à vivre chacune de ces expériences parce que vous savez que même si vous faites face à des choix difficiles, vous en ressortirez grandi.

Vous ne le ferez peut-être pas toujours tout de suite ou facilement, mais vous êtes prêt à vous poser les vraies questions que la plupart passent leur vie à éviter: pourquoi je fais cela? Qu’est-ce que j’apprends de cette situation? Et qu’est-ce qui me servira le mieux à l’avenir?

  1. Vous partagez librement vos pensées et vos sentiments.

Même si vous avez peur du jugement ou êtes tenté de mentir simplement pour acheter la paix, vous vous aimez assez pour parler lorsque vous avez quelque chose à dire.

Ainsi, vous refusez de dissimuler vos sentiments uniquement pour que les autres se sentent à l’aise. Vous êtes prêt à risquer de vous sentir vulnérable et gêné parce que vous savez que vos sentiments sont valables et que les partager est la clé pour guérir ce qui fait mal ou pour réparer ce qui ne fonctionne pas.

  1. Vous respectez vos besoins et dites « non » aux demandes qui entrent en conflit avec eux.

Vous savez ce dont vous avez besoin pour vous sentir équilibré physiquement, mentalement et émotionnellement, et vous donnez la priorité à ces choses, même si cela signifie de dire non à certaines personnes.

Bien sûr, vous pouvez parfois faire des compromis, mais vous comprenez que ce n’est pas égoïste d’honorer vos besoins et d’en faire une priorité.

Vous savez également que vos besoins ne doivent pas ressembler à ceux des autres. Cela n’a aucune importance pour vous si une autre personne n’a besoin que de dormir quatre heures, de travailler 24 heures sur 24 ou d’avoir un horaire chargé d’activités sociales. Vous faites ce qui est juste pour vous et prenez bien soin de vous, car vous reconnaissez que vous êtes le seul à savoir ce qu’il vous faut, à faire ces choix et à poser les actions nécessaires.

  1. Certaines personnes vous aiment, d’autres non, et cela vous va.

Bien que vous souhaitiez parfois plaire à tout le monde, car c’est beaucoup plus sécurisant de recevoir une validation, vous comprenez que le fait de ne pas être aimé de certains est un sous-produit naturel d’authenticité.

Cela signifie simplement que vous préférez ne pas être aimé pour qui vous êtes que d’être aimé pour ce que vous n’êtes pas.

  1. Vous vous concentrez davantage sur vos propres valeurs que ce que la société considère comme acceptable.

Vous avez lu le scénario d’une vie socialement acceptable? Avoir un bon boulot, vous marier, acheter une maison et faire des bébés. Peut-être que cela vous convient, mais si vous suivez cette voie, c’est parce que ce plan correspond à vos propres valeurs et non parce que c’est ce que vous êtes censé faire.

Vous savez que vos valeurs sont la boussole de votre vie et qu’elles changent avec le temps. Alors, vérifiez régulièrement pour vous assurer que vous vivez une vie qui n’a pas seulement une belle apparence sur papier, mais qu’elle soit riche de sens pour vous.

  1. Vous suivez votre intuition avec la certitude que vous savez ce qui vous convient le mieux.

Vous n’entendez pas seulement la voix à l’intérieur qui dit: « Non, pas pour vous », vous lui faites confiance. Parce que vous avez passé beaucoup de temps à apprendre à faire la distinction entre la voix de votre vérité et celle de la peur.

Vous ne ferez peut-être pas toujours cette distinction tout de suite, et vous pourrez parfois être influencé par des personnes bien intentionnées qui voudraient vous protéger des risques de penser autrement. Mais finalement, vous vous centrez sur votre voix, la seule qui sait vraiment ce qui vous convient le mieux.

  1. Vous faites ce qui vous convient, même si cela signifie de risquer l’approbation de votre entourage.

Non seulement vous croyez que vous savez ce qui vous convient le mieux, mais vous passez à l’action. Même si ce n’est pas un choix populaire. Même si les gens remettent en question votre jugement, votre vision ou même votre santé mentale. Vous reconnaissez que personne ne vit votre vie et que personne d’autre n’assumera les conséquences de vos choix, alors vous les faites pour vous.

Cela ne signifie pas nécessairement que vous aurez tout ce que vous voulez dans la vie même si je vous le souhaite sincèrement. Cela signifie plutôt que vous entendez le son de votre propre tambour. Et même s’il est silencieux tout comme un sifflet de chien, et que vous êtes le seul à l’entendre, vous l’honorerez en faisant un pas à la fois, peut-être lentement ou maladroitement, mais toujours avec courage et détermination.

  1. Vous vous permettez de changer d’avis si vous reconnaissez que vous avez fait un choix qui n’est pas bon pour vous.

Vous pouvez être gêné d’admettre que vous changez de direction, mais vous le faites quand même parce que vous acceptez le risque d’être jugé plutôt que celui de vivre une réalité qui ne vous convient pas.

Qu’il s’agisse d’un déménagement que vous réalisez que vous avez fait pour les mauvaises raisons, d’un travail qui ne correspond pas à vos attentes ou d’un engagement que vous savez que vous ne pouvez pas honorer de bonne conscience, vous avez le courage de dire: « Finalement, je réalise que… »

  1. Vous vous permettez d’évoluer, d’être en résilience et de nourrir votre foi.

Celui-ci est probablement le plus difficile de tous car il ne s’agit pas seulement d’être fidèle à soi-même; c’est aussi de reconnaître que quelque chose a suivi son cours et d’être assez courageux pour terminer le chapitre, même si vous ne savez pas encore ce qui va suivre. Même si le vide peut paraître sombre et effrayant.

Mais vous reconnaissez que le vide peut aussi être léger et excitant. Ce vide n’est pas toujours une mauvaise chose, car c’est le terreau de nouvelles possibilités: épanouissement, enthousiasme, passion et joie. Et vous êtes plus intéressé à voir qui vous pouvez être et ce que vous pouvez accomplir que de languir à jamais dans une vie confortable qui ressemble à celle de quelqu’un d’autre.

La vérité…

Comme pour toutes les choses de la vie, il existe un spectre. Chacun d’entre nous vit dans la zone grise, il est donc fort probable que vous fassiez certaines de ces choses sur cette liste parfois, et probablement jamais parfaitement. Et vous pouvez passer par des périodes où vous faites peu ou aucune de ces choses, sans même vous rendre compte que vous avez glissé.

J’ai traversé des périodes au cours desquelles je me suis senti complètement aligné et d’autres où je me suis perdue. J’ai eu des moments où je me sentais tellement submergé par des désirs, des besoins et des convictions contradictoires, les miens et ceux des autres, que je me fermais et que je perdais le contact avec moi-même.

Cela nous arrive à tous. Et c’est parfait ainsi. L’important est que nous continuions de revenir vers soi et que nous nous posions finalement les questions difficiles qui déterminent la personne que nous sommes et le type de vies que nous menons: Qu’est-ce que je cache présentement? Sur quoi je mens? Et qu’est-ce qui me libérerait? Quelle est MA vérité?

 

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