Être parents, être soit. La vie quoi!

Ghislaine Bernard

Depuis toujours, un des plus importants, des plus enrichissant mais aussi des plus prenant rôle que prennent les adultes est celui d’être parent. Devenir mère, père, est l’une des étapes les plus inestimable de notre vie.

Ici je tiens à préciser que pour certains, qui font le choix selon leurs propres visions de la chose de ne pas avoir d’enfants : c’est tout à fait respectable! Ce qui est un droit fondamental et non discutable : chacun choisi sa voie. D’autres tentent par tous les moyens possibles de vivre la parentalité, mais n’y arrivent pas. Je compatisse avec ceux-ci : j’ai trois enfants, cela a prit près de trois années avant de « réussir » à avoir mon premier : je comprends les doutes, les peurs, les peines, voir même ce certain désespoir à procréer.

Chose certaine, pour ceux qui décident d’avoir des enfants, c’est une félicité qui n’est pas toujours à son apogée. Parfois cette charmante tête blonde nous arrive en surprise. Élit domicile dans notre vie sans que ce soit préalablement prévu. Pour certains c’est une heureuse nouvelle, pour d’autres, moins. Toujours est-il que lorsqu’ils sont là, blottis entre nos bras, force est de constater : nous y voilà!

Chaque époque de l’histoire humaine apporte ses propres croyances, ses réalisations, ses défis et celui d’être responsable d’une nouvelle vie n’est pas une mince affaire pour certains.

Qu’en est-il de notre réalité de parents en 2023?

La vie est frénétique, tout le monde le sait. Tout va vite, parfois trop, bien trop. Il nous est demandé bien des choses : travailler, se garder en forme avec divers critères, avoir une vie sociale, offrir des activités variées et bienfaisantes pour le développement de nos bambins. Avoir une alimentation optimale, faire l’acquisition de certains biens matériels divers. Bref : 2023 la vie, quoique facilité avec certaines technologies nous demande encore et toujours autant qu’avant. Sinon plus diraient certains.

Depuis quelques années, nous constatons une croissance alarmante des problèmes de santé mentale. Est-ce vraiment une augmentation, ou est-ce parce qu’aujourd’hui, avec de moins en moins de tabous, nous en parlons ?

Comment pallier à toutes nos responsabilités sans nous effondrer d’une façon ou d’une autre ?

Comment se relever lorsque l’on sent la terre s’ouvrir sous nos pieds, s’y sentir engloutir petit à petit ? Comme une vague d’arrache, lutter pour revenir à la rive goûte que goûte, s’essoufflant et parfois malheureusement, abandonnant se laissant submerger à bout de souffle ?

Se mettre en colère devant la lenteur du plus jeune à se préparer à partir.

Pleurer dans la douche, silencieusement, ou se recroqueviller sous la couette au réveil, ne voulant pas en sortir car la journée qui débute nous semble déjà trop lourde.

S’éloigner les uns des autres à vouloir être là pour tout le monde.

 Se rendre malade à force de régimes minceur pour le paraître que l’on croit devoir atteindre.

Regretter, parfois, au fin fond de nous-mêmes de s’être engagé dans cette voie qui nous essouffle, nous demande tant. Malgré tout l’amour que nous leur portons, être nostalgique du temps où nous n’avions pas d’enfants.

Se comparer aux images numériques partagées sur nos écrans, de la femme, de l’homme parfait. De la famille parfaite.

Nous sommes tous et toutes : PARFAITEMENT IMPARFAITS !

Quels étaient nos rêves d’antan ?

Quels buts voulions-nous atteindre ?

Surtout, qu’est-ce qui nous empêche de nous réaliser ?

C’est quoi, ça, « se réaliser » ?

-Moi, mon but dans la vie c’est d’être heureux !

D’accord… ça consiste en quoi ? Qu’est-ce qui te rend heureux ?

Voilà la réflexion que je veux vous apporter aujourd’hui.

En 2023, être est difficile pour certains. Être, tout simplement, sois.

Alors quand on parle d’être parents, ça peut devenir encore plus nébuleux. Nous faisons toujours de notre mieux avec la personne que nous sommes. Cela dit, nous devons accepter que nous ayons la possibilité de nous améliorer chaque jour, de devenir petit à petit la meilleure version de nous-mêmes. Regardez votre propre enfance, souvenez-vous de ce que vous attendiez de la vie, de vos parents.

Je vous propose un petit exercice : prenez quelques minutes avec vos enfants. Demandez-leur simplement : « C’est quoi le bonheur ? » Au fil de la discussion, vous allez possiblement vous revoir à leur âge. Être bons parents c’est aussi, à mon humble avis, cela n’engage que moi, de prendre le temps de renouer avec notre cœur d’enfant.

Vous avez désiré cette vie à un moment ou un autre, vous l’avez. Alors vivez -là ! Pleinement et sans regarder la vie des autres qui semblent « mieux » encore. La vôtre peut être parfaite, si vous en faites le choix et que vous vous mettez en action.

J’évite sciemment le mot « erreur », comme je vous l’ai expliqué dans mon précédent texte. Alors je finirai celui-ci en vous disant :

Apprenez à apprécier ce que vous avez. Vous avez essayé quelque chose. Cela ne vous convient pas ? À la bonne heure : Changez, modifiez, améliorez ce que vous aimez moins. Vous y avez appris une notion très importante : trier vos désirs, vos besoins et vos buts ainsi que la façon de les réaliser.

Dites-moi en commentaire : qu’est-ce qui vous rend heureux aujourd’hui ?

-Simplement Ghislaine

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