Le droit de changer! Comment apprivoiser ses peurs

Le RIME

Modifier un conditionnement

Ma petite histoire pour commencer…

Depuis aussi loin que je me souvienne, j’avais peur. Du bruit, des camions, de faire du vélo à deux roues, des chiens, des chats, des mouches, etc…

Chameau-SylvieEn grandissant, j’ai surmonté bien des peurs. Toutefois, je n’ai jamais eu la passion des animaux de compagnie, ni des autres d’ailleurs. Pour empirer la situation, chaque fois que je m’approchais d’une vache, d’un âne ou autre animal, il urinait généreusement. Même récemment, à Jérusalem, une belle photo avec un chameau… qui se met à faire pipi dans la rue! Décidément, je m’attire ça!

Ma peur des chiens m’a suivie pendant un bon bout de temps. Aux yeux des gens, je suis celle qui a peur des animaux, particulièrement des chiens. Or, plus tôt cette année, ma fille a adopté un lapin miniature. Chaque fois qu’elle venait me visiter, elle amenait Lapinot. Au début, je ne raffolais pas de sa présence. Mais peu à peu, sa douceur et sa tranquillité m’ont conquise. J’en suis venue à le prendre à son arrivée avant même d’embrasser ma fille! Puis, je l’ai gardé deux semaines. Et là, tout a changé…

Vaincre ses peurs

Comme mon bureau de consultation est à la maison, je m’étais habituée à sa présence. Ce petit lapin m’a transformée. Je n’arrive pas à expliquer comment il a ouvert un canal d’amour avec les animaux.

Après deux semaines ensemble, il a laissé un grand vide lorsque ma fille est revenue le chercher. Quelques jours plus tard, j’ai fait la connaissance de « Pitoune », un piton femelle. J’ai toujours eu le dédain des serpents, mais voilà que je l’ai prise avec tendresse. Elle m’a entourée tout doucement et est venue déposer sa tête sur mon bras. J’ai ressenti une vague d’amour pour elle. Lapinot m’avait vraiment changée!

Depuis, mon mari et moi avons adopté un petit chien adorable. À l’annonce de cette adoption, j’ai été étonnée d’entendre à plusieurs reprises ce commentaire : « Sylvie? Un chien? Tu n’avais pas peur des chiens, toi? ».

Le regard des autres

 Les étiquettes qui collent!

Eh oui! J’ai changé… mais j’avais toujours l’étiquette « Peureuse des chiens » et même celle de «Peureuse».

En cheminant, plusieurs aspects de ma personne se transforment. Mon entourage ne change pas nécessairement au même rythme ou dans la même direction que moi. Parfois, des personnes ne changent pas du tout. Ceci ajoute au défi du changement. Puis, je me rends compte que l’humain a besoin de catégoriser; on met les gens dans des cases en fonction de caractéristiques communes. C’est humain! Mais la question de fond est celle-ci : pour qui je change? Pour les autres ou pour moi?

Mon entourage ne change pas au même rythme ou dans la même direction.

Autre question : l’étiquette, est-ce que je me l’appose moi-même? Après que j’aie adopté mon petit chien, si on me demandait si j’avais peur des chiens, j’hésitais avant de répondre! J’avais encore ma propre étiquette, comme si je n’étais pas certaine de mon changement. Pour terminer mon processus, il me restait donc à enlever ma propre étiquette. C’est la phase finale du changement qui va avec l’affirmation de la nouvelle réalité.

Enlever les étiquettes

Ce qui est important, c’est d’abord d’identifier les étiquettes qu’on s’accole soi-même. Par quoi on se définit? Par ce qu’on est? Par ce qu’on fait? Par ce qu’on réussit ou non?

  • Je suis idiot!
  • Je suis grosse!
  • Je suis tellement maladroite!
  • Je suis poche en math!

La puissance de notre volonté

Je vous mets au défi d’écrire chaque jour sur un post it ce que vous vous dites à vous-même. Collez-les autour de votre miroir. Faites cet exercice pendant une semaine.

Ensuite, regardez toutes ces étiquettes. Voudriez-vous vous promener avec celles-ci dans votre front à longueur de journée? Combien y a-t-il d’étiquettes positives? Négatives? Que désirez-vous être?

Puis, observez à quoi vous vous identifiez. Le travail, l’aspect physique, vos erreurs, un trait de caractère, une chose qu’on vous a répétée toute votre vie…

Terminez en choisissant ce que vous désirez être. Le cerveau a cette magnifique capacité de créer ce à quoi on pense. Il sait créer de nouveaux chemins neuronaux. Plus vous passerez sur ces chemins, plus ils deviendront faciles et automatiques. Remplissez votre miroir de messages positifs puis répétez, répétez et répétez ces messages.

  • Je suis belle!
  • post-itJe suis bonne dans …
  • Je suis une femme merveilleuse!
  • Je sais créer ma vie comme je la veux!
  • Je suis capable!
  • Je suis importante!
  • Je suis ma meilleure amie!
  • Je suis fière de moi!

Vous avec le droit de changer. Accordez-vous le droit de changer, de vous transformer, de vous épanouir. Ce qu’en pensent les autres? C’est leur affaire! La Vie mettra toujours sur votre route les bonnes personnes dont vous aurez besoin, au bon moment, pour vous apprécier tel que vous êtes.

Avec tendresse, Sylvie

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