Trucs de stars avec Mélanie Maynard

Le RIME

Mélanie MaynardComédienne et animatrice chevronnée, Mélanie Maynard a le verbe et l’humour facile. Pourtant, celle qui fait rire et qui semblait tout avoir pour être heureuse, a un jour réalisé qu’elle n’était plus sur son « X » dans la vie. Entrevue de cœur avec une femme qui a eu le courage de tout chambouler pour se retrouver et revenir à l’essentiel.

1. L’essentiel pour toi, ça représente quoi ?

En audition, on retrouve souvent un « X » inscrit sur la scène. L’artiste doit, pour être dans la lumière des projecteurs, pour être bien capté par les caméras, bien performer et finalement obtenir un rôle dans un nouveau projet, être bien installé et confortable sur ce « X ». Je considère qu’il en est de même dans la vie. Qu’il y a des « X » dans différentes sphères de notre existence et que lorsque tu te retrouves exactement là où tu dois être, tout se met en place et la magie opère. Je suis souvent allée dans les extrêmes et je m’y suis perdue. Pour moi, l’essentiel maintenant est de vivre ma vie en ayant la certitude d’être sur mon propre « X » et non celui imposé par d’autres ou par des idéologies.

2. As-tu le bonheur facile ou c’est une quête constante ?

Je considère que j’ai le bonheur facile. Je suis très consciente d’être excessivement privilégiée. J’ai longtemps vécu avec une carapace mais lorsque j’ai décidé de laisser aller les fardeaux et de transformer mon bagage de vie en quelque chose de beau à vivre et à offrir, le bonheur est devenu accessible. Ce n’est pas tous les jours facile mais mon leitmotiv est Dans la tempête ça prend du courage pour être heureux. Je suis une éternelle positive.

3. Qu’est-ce qui te rend heureuse dans la vie ?

Ce qui me rend heureuse est propre à toutes les mamans; c’est-à-dire de veiller au bonheur de mes enfants. Je trouve très libérateur de m’occuper d’eux. En m’oubliant et en me consacrant à mon rôle de mère, ça me donne une petite pause de moi-même. Et lorsqu’ils sont heureux, je suis définitivement plus heureuse. Dans la séparation, la garde partagée est un aspect plus difficile pour moi à  gérer car une semaine sur deux, je suis un peu à cloche-pied. Mais cela m’amène aussi à réaliser que le bonheur doit également passer par moi et j’y travaille.

4. Comme plusieurs le savent maintenant, tu as vécu une séparation, un déménagement et une grande remise en question au cours de la dernière année. Comment est-ce que tu abordes les grands tournants de la vie ?

Le dernier tournant a été extrêmement difficile. Comme je me suis beaucoup menti dans les dernières années, le changement a été très radical. Si je m’étais écoutée un peu plus, sans doute que cela aurait été plus facile mais cette fois-ci, la crise a été plus grande que moi. Dans ce grand tournant de vie, j’ai simplement levé l’ancre et je me suis laissée aller. Comme le roseau, j’ai plié sans résistance, autrement j’aurais cassé.

Après 7 mois, je vais mieux et j’accepte la convalescence. Je suis le mouvement et je lâche prise sur le « comment » ça doit se passer. Je me suis enfin déposée et je n’hésite pas à bien m’entourer et à aller chercher de l’aide au besoin. D’ailleurs, une massothérapeute que j’appelais ma « Body and soul » m’a vraiment fait un bien immense. Elle m’écoutait et me parlait avec son cœur et c’est exactement ce qu’il me fallait pour aller à la rencontre de moi-même.

5. Lorsque tu es d’humeur maussade ou grincheuse, que fais-tu pour aller mieux?

Lors des journées difficiles, j’ai deux options. Soit je choisis le mode « slow Relax » qui consiste à aller marcher et méditer en nature avec mon chien ou bien je choisis le mode « Speed Relax » en faisant une séance de sudation extrême par l’activité physique. Mais dans les deux cas, ça me permet de décrocher mentalement. Après une telle séance, je reviens à l’essentiel et je vois plus clair pour prendre de meilleures décisions.

6. Une journée parfaite pour toi ça ressemble à quoi ?

Une journée parfaite pour moi c’est lorsque je me fixe une liste d’objectifs plaisants. Je fais alors des activités qui correspondent à « ça me tente de… » et aucune du genre « il faut que … ». Une journée où je fais uniquement ce que j’aime comme aller au cinéma, cuisiner ou faire du rangement dans mes photos.

7. Plusieurs vivent un rythme de vie effréné. Comment arrives-tu à conjuguer travail, vie personnelle et vie familiale ?

La plus belle méthode que j’ai trouvé depuis mon déménagement, c’est d’arrêter d’essayer de conjuguer tout ça. Je fais tout à moitié, mal ou à peu près! Et j’assume mon imperfection. Comme la tasse du RIME que j’ai choisie « Je fais tout avec amour » je porte davantage mon attention sur le moment présent plutôt que sur le résultat escompté. Et c’est ça pour moi l’essentiel maintenant. Bien-sûr, cela prend plus de temps car au lieu de m’activer pleinement pour atteindre mes objectifs, je m’arrête pour écouter ma petite voix intérieure pour savoir si ce que je fais résonne en moi ou non. Je cherche donc à équilibrer par l’intérieur plutôt que par l’extérieur.

8. Toi qui est la cadette de 8 enfants et qui a longtemps souffert du syndrome de l’imposteur, comment es-tu arrivée à prendre pleinement ta place dans la vie ?

Mon plus grand défi n’a pas été de réussir à prendre ma place mais plutôt de ne pas vouloir prendre celle des autres. Étant la dernière de 8 enfants, les places étaient tous prises alors il fallait jouer du coude pour obtenir de l’attention. Mais ma difficulté à prendre ma place quand j’étais jeune m’a fourni tous les outils pour me tailler une très belle place dans ma vie maintenant. Je bénis mon passé et j’apprends à me connaître de plus en plus pour ainsi faire des choses que j’aime dans tous les domaines de ma vie. C’est comme ça que j’aime prendre ma place maintenant.

9. Quel est le livre, la citation ou la personne qui a le plus marqué ta vie et qui t’a inspiré à devenir une meilleure version de toi-même ?

Le premier ouvrage spirituel qui a changé ma vie c’est « Le jeu de la vie » de Florence Scovel Shinn. Dans ce livre, j’ai découvert que nous sommes responsables de notre vie. Dans ma jeunesse, j’avais appris à prier et je le faisais un peu machinalement. Mais avec ce livre, il y a eu un grand déclic. J’ai appris à orienter mes prières et mes demandes à l’univers pour obtenir ce dont j’avais besoin. Ça été l’éveil qui m’a permis de ne plus subir les événements mais de me responsabiliser face à ma vie.

10. Quels sont les changements les plus importants que tu as dû opérer pour être plus heureuse ?

Ce serait plus simple de nommer ce que je n’ai pas changé car j’ai dû opérer pas mal de changements pour être plus heureuse et le processus est encore en cours! Mais foncièrement, arrêter de me projeter dans le regard des autres pour rechercher l’assentiment ou appliquer leurs recettes « bonheur » qui ne me conviennent pas m’a littéralement transformé. En fait, plus je me connais et plus je vis pour moi et en fonction de ce qui me fait vibrer, plus je tends vers le bonheur.

Parmi les 7 tasses « positives » du RIME, Mélanie Maynard a choisi « Aujourd’hui je fais tout avec amour »

Je fais tout avec amour

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Pour en connaître davantage sur Mélanie Maynard, et ses activités, vous pouvez la suivre sur Facebook.
www.facebook.com/melanie.maynardcomplet

 

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