À prime abord, accueillons que le bonheur est un état de plénitude que l’on pourrait décrire comme un sentiment de contentement absolu.
Ce sentiment qui nous envahi à un moment donné dans notre for intérieur est, selon moi, né du cumul de nos expériences de vie qui nous ont permis au final de définir notre identité propre.
Pour certains, ce bonheur ne s’acquiert pas facilement. Beaucoup d’émotions ressenties, de détours empruntés, d’obstacles affrontés et surmonter dans nos parcours de vie respectifs pour espérer atteindre cet état d’être.
Malgré tout, sachez que cet état de plénitude intérieur n’est pas illusoire puisqu’il a sa source à l’intérieur de nous tous. Ce n’est qu’une question de perception personnelle et de la volonté de tasser son mental, avec tous ses jugements et ses fausses croyances, pour retrouver en toute humilité, à quel point nous sommes tous unique à notre façon, spécial pour les gens de notre entourage et précieux à nos propres yeux, si seulement on osait le voir. Et cela, c’est du pur bonheur.
Et le plaisir là-dedans : en quoi est-il lié au bonheur?
Il faut voir que le plaisir est plutôt de l’ordre du savoir-faire, par opposition au bonheur, qui est de l’ordre du savoir-être. Le plaisir a pour but la satisfaction d’un besoin ou d’un désir.
Selon moi, le plaisir n’est pas nécessairement synonyme de bonheur puisqu’il y a une distinction à faire entre vrai plaisir et faux plaisir. Malgré tout, certains plaisirs peuvent contribuer à notre bonheur en le bonifiant. Je m’explique. Le vrai plaisir nous fait vibrer et alimente notre état de bonheur. Par exemple, dire à sa conjointe « Je t’aime » et de voir ses yeux étincelants et son visage radieux, ou encore faire une chasse aux trésors avec ses petits-enfants et les entendre rire à plein poumons. Çà ce sont de vrai plaisirs, car ils nous font vibrer. Ces mots et ces actions sont des déclencheurs extérieurs qui donnent du vrai plaisir en haussant notre taux vibratoire.
Le faux plaisir pour sa part est éphémère et rarement bon pour notre santé. Je parle ici des excès de l’hédonisme. Pour ne citer que quelques exemples, prendre sa dose quotidienne de cocaïne pour un toxicomane est sans doute, pour un bref moment, une expérience de plaisir, mais pas nécessairement bonne pour sa santé physique et psychologique. Ou encore, une personne obèse qui se croit fin gourmet car elle apprécie déguster sa nourriture, mais en quantité excessive. Ce comportement est, malsain et fort probablement, à son détriment. Ce sont de faux plaisirs extérieurs qui font obstacle à la découverte du bonheur inhérent à l’être.
Oui, le bonheur peut exister sans plaisirs et les plaisirs peuvent exister sans bonheur, mais dans les deux cas, il en résulte une expérience de vie incomplète.
Je vous invite donc à accueillir le plaisir dans votre expérience de bonheur, car vous le méritez bien.
Faites-vous plaisir à découvrir le bonheur qui vous habite et soyez heureux dans votre être!