Et si je savais être

Josée Lafleur

Une partie de ma mission de vie est d’éveiller les gens autant à leur ombre qu’à leur lumière et pour cela, j’encourager ma clientèle à emprunter le chemin de la connaissance de soi en partenariat avec le Divin.  La connaissance de soi implique que je sache ce qui m’habite, ce que je vis. Pour les besoins de la cause, j’aimerais faire le parallèle entre savoir-faire et savoir-être.

D’après moi, ce qui est le plus important n’est pas seulement ce que je fais, mais aussi dans quel état de conscience je le fais.  Je m’explique : je fais du ménage, je conduis ma voiture et je prépare un repas.  Ces trois (3) exemples s’inscrivent dans le savoir-faire.  Le savoir-faire est la mise en œuvre de ce que j’ai appris et maîtrisé; c’est donc la manifestation de mes connaissances et compétences.  Je sais comment conduire une voiture.  J’ai appris comment faire du ménage et on m’a montré comment préparer un repas.

Mais quand je fais ces choses, je les fais dans quel état de conscience?  Qu’est-ce qui m’habite pendant que je FAIS?  Est-ce que je fais du ménage avec rage, frustration, apitoiement, découragement?   Est-ce que je conduis ma voiture avec impatience, peur ou avec sérénité et paix?  Est-ce que je prépare un repas dans la joie ou dans la colère?

Ces questions nous amènent incontestablement vers le savoir-être que je définis ainsi : quand je FAIS quelque chose, qui SUIS-je?  Suis-je une personne frustrée, attristée, peinée, enragée, pessimiste ou une personne joyeuse, calme, optimiste ou en paix?  Quand nous vivons de la colère, nous SOMMES colère.  Quand nous expérimentons de la paix, nous SOMMES paix.  Quand nous nous sentons joyeux, nous SOMMES joie.

En résumé, un état de conscience est un ensemble de pensées, d’émotions et de réactions physiques résonnant les unes avec les autres, créant ainsi un tout cohérent.  Il peut être lumineux comme la paix et la joie, ou ombragé comme la peur et la haine.

Il faut également comprendre que ces états de conscience auront un impact sur nous.  Un état de conscience ombragé induit un effet non-épanouissant, contraignant et non-expansif, en plus d’abaisser notre taux vibratoire et affecter tout notre être, autant dans notre corps physique que dans nos corps énergétiques et subtils.  Tandis que des états de conscience lumineux auront un impact positif, amenant épanouissement et expansion en nous et autour de nous.

Comme ça serait agréable de toujours ÊTRE paix, amour, joie et sérénité, n’est-ce pas?  C’est possible, toutefois pour y arriver, nous devons faire deux (2) choses : avoir le courage de se déposer en soi pour se demander ce que l’on vit présentement.  Et avoir également la force d’outrepasser nos mécanismes de défense tels l’évitement, le refoulement, la rationalisation, afin de contacter véritablement en soi ce que l’on vit.

Pour terminer, je comprends parfaitement qu’il peut-être un tantinet inconfortable de prendre contact avec certaines émotions et pensées, mais sachez que ce passage obligé est la porte d’entrée vers une rencontre authentique avec soi où enfin la transformation de nos souffrances en lumière peut s’opérer.  Et s’il-te-plaît, ne vous sous-estimez pas.  Sachez que le Divin a mis à l’intérieur de tous et chacun des outils pouvant transformer ces parties ombragées : il n’en tient qu’à vous de les activer en partenariat avec le Sacré.


Josée Lafleur

Praticienne en énergie, guide en éveil de la conscience et formatrice

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