La résistance et 4 façons de la vaincre !

Céline Legault

Il était une fois où j’ai eu la tête enfoncée (très bien enfoncée même), que j’avais peur d’aller à ma découverte, d’oser être qui je suis réellement et d’exprimer haut et fort ce que je voulais vraiment dans (et de) ma vie.

Et si je me retrouvais toute seule? Et si ma relation de couple se terminait? Et si mon entreprise n’avait pas le succès espéré? Si je n’étais pas capable de vivre de ma passion? Est-ce que je serais obligée de retourner en rampant, complètement défaite, vers ce que je faisais, ce que j’avais et qui j’étais?

Et si, si, si…

Oh oui, la résistance m’a déjà habitée, totalement (« resistance was in the building ») et ma peur de l’échec… ou de la réussite (je ne savais plus et à ce stade, ce n’était vraiment pas important), tout comme une marionnettiste, tirait, comme bon lui semblait, les ficelles de cette foutue résistance qui me paralysait.

Que ce soit pour améliorer son alimentation, se remettre en forme physique, écrire un livre, changer d’emploi, démarrer son entreprise ou atteindre une liberté financière, on l’a tous vécu plus ou moins une centaine de fois.

Vous savez, j’ai finalement réalisé que lorsque j’étais dans la résistance, c’est que j’avais peur. Et plus j’avais peur, plus c’était important pour moi. Et si c’est important, est-ce que je ne devrais pas persévérer pour obtenir ce que je veux vraiment?

Finalement, vaincre la résistance en accueillant la résilience, c’est faire le choix de nourrir ses espoirs et de se garder vivant!

« La résistance est alimentée par la peur. La résistance n’a pas de force propre à elle. Chaque once de jus qu’elle possède vient de soi. » – Steven Pressfield

La résistance peut se manifester de toutes sortes de façons. En voici quelques exemples :

  • Par la distraction (m’occuper à sauver quelqu’un d’autre alors que c’était moi qui en ai le plus besoin);
  • Par la procrastination (il y avait toujours quelque chose de plus important à faire que ce que j’avais réellement à faire);
  • Par la rationalisation (je m’entendais dire à mon entourage : oui, mais… je n’avais pas le choix de faire ceci ou cela);
  • Par l’automédication(nourriture, alcool, shopping, en fait, on choisit la béquille de son choix);
  • Par l’autocritique(ce n’est pas assez bon, pas assez touchant, pas assez drôle); et
  • Par le doute (je vais aller voir ce qu’elle a fait, et puis une autre et une autre… on finit par s’étourdir et ne plus être aligné sur ce qu’on voulait au départ).

Le point de bascule

Heureusement, j’ai frappé mon mur (mea culpa – je n’ai pas écouté les nombreux messages) et j’ai compris (oui finalement! ) que je devais faire confiance à mon intuition qui me chuchotait ( pour être honnête, elle criait ) que c’était assez, que j’étais en train de passer à côté de ma vie et à côté de moi. Et je le savais dans toutes les fibres de mon corps que ça devait changer, pas demain, mais là là.

Tremblante de peur, mais déterminée à le faire de toute façon, je me suis totalement lancée dans cette aventure, la plus incroyable que j’ai vécu de ma vie et que je vis encore.

À travers ma résistance, mes peurs et mon ego, j’ai basculé vers ma découverte, des apprentissages enrichissants, des vagues d’humilité, et je continue de m’épanouir et de rayonner sur une base quotidienne.

Aujourd’hui, je regarde avec fierté mes clientes percer et vaincre leur propre résistance, s’en libérer et se diriger vers ce lieu sacré qu’est leur être.

Cet espace fabuleux où ils s’autorisent à se sentir en confiance et libres (souvent un sentiment qu’elles vivent pour la toute première fois).

J’observe avec admiration le courage qu’elles ont de lâcher prise sur leurs « patterns » négatifs, saboteurs et leur syndrome de l’imposteur, pour se choisir et se créer une nouvelle vie.

Elles se tiennent debout dans leur vérité et leur authenticité de qui elles sont vraiment. Elles s’aiment, développent de nouvelles amitiés, suivent leurs passions, et expriment leur créativité et leurs différences.

J’ai réalisé que ce n’est pas le changement qui est douloureux, c’est plutôt notre résistance face au changement qui l’est.

Après des années dans le monde du droit (même si moi, j’étais toute croche), je sens aujourd’hui que je vis enfin ma raison d’être qui est d’être alignée avec moi, de pouvoir aider les gens à faire de même et de contribuer, à ma façon, à un monde plus heureux.

Imaginez si j’avais laissé la peur alimenter ma résistance pour m’empêcher de vivre ce que je voulais vraiment ? Triste, non?

4 façons de vaincre la résistance

Si jamais vous faites face présentement à de la résistance, voici quatre façons qui peuvent vous aider si vous acceptez d’entrer dans cette période de transition, alors que beaucoup d’autres n’iront pas jusqu’à leur rencontre et vont y renoncer.

  1. Gardez votre focus sur le « POURQUOI »

Cette astuce me sert depuis des années parce que c’est au coeur même de n’importe quel objectif qui est important. Regardons la réalité en face. À moins qu’un objectif soit motivé par quelque chose de grand, c’est juste une autre façon de tuer notre temps.

Lorsqu’on frappe un mur, lorsqu’on ressent de la résistance, la clé est de se rappeler pourquoi on voulait atteindre cet objectif au départ.

Si votre but est d’améliorer votre relation amoureuse, ramenez-vous à l’essentiel de ce que ça veut dire pour vous et votre partenaire.

Si c’est de perdre 20 lbs d’ici la fin de l’année, qu’est-ce que ça veut dire pour vous au niveau de votre énergie et de votre santé.

Nous devons imaginer les résultats voulus et rester émotionnellement connectés à ceux-ci. Nos rêves méritent au moins cela, non?

  1. Gardez vos émotions négatives à bout de bras

Même si nous devons rester émotionnellement connectés à notre grand pourquoi, nous avons besoin d’accueillir toutes les émotions négatives que nous pouvons expérimenter pour ensuite les mettre de côté.

Nous ne devons pas les renier ou les fuir. En fait, elles peuvent nous être utiles. Mais nous ne devrions pas les laisser nous dominer.

Steven Pressfield dit que la résistance est toujours interne. Ce ne sont pas les faits de la situation qui sont le problème, mais plutôt la façon dont nous réagissons émotionnellement face à ces faits.

La peur, le doute, la déception, le dépassement et l’impuissance sont des émotions que nous pouvons ressentir. Mais nous ne devons pas les laisser dicter nos actions.

Nous pouvons les reconnaître pour ce qu’elles sont, et puis choisir de continuer d’aller de l’avant.

  1. Trouvez quelqu’un qui l’a déjà fait

Puisque la résistance que nous ressentons est à l’intérieur de nous, on fera nécessairement face à des obstacles dans le processus pour atteindre notre objectif.

Si on peut voir la possibilité de réussite, on peut habituellement réussir par nous-mêmes.

Prenez l’exemple de Roger Bannister. Jusqu’au 6 mai 1954, date historique, car tout le monde croyait qu’il était impossible de courir un mille en moins de 4 minutes jusqu’au moment où Roger l’a fait.

Et puis, qu’est-ce qui est arrivé par la suite? Depuis, plein de coureurs l’ont suivi et ont même fait mieux.

Surmonter un obstacle une fois signifie que le surmonter de nouveau est faisable, que faire encore mieux devient possible, et que ça peut même être inévitable.

D’un point de vue stratégique, ça signifie que nous devrions trouver des gens qui ont fait ce qu’on veut faire ou qui peuvent nous montrer comment faire ce qu’on veut faire.

  1. Trouvez l’aide dont vous avez besoin

Pour moi, avant, demander de l’aide était tellement compliqué et difficile. Évidemment, un objectif est nécessairement associé au terme « nouveau », ce qui veut dire un nouveau territoire et une grande zone d’inconnu. La réalité de l’inconnu est essentielle pour établir un objectif motivant.

Et parfois, on pense ou on a l’impression qu’on doit tout faire par soi-même. Euh… no way! Avoir des ressources, c’est tellement plus que du temps, du talent et de l’argent. Obtenir de l’information, gagner de l’expérience et pratiquer-pratiquer-pratiquer est aussi très important.

Je me suis fixé de nouveaux objectifs au niveau de ma santé récemment. J’avais déjà commencé à faire certains changements, mais je savais que ce n’était pas assez et que ça ne m’amènerait pas là où je voulais aller.

Je savais aussi que je ne voulais pas prendre du temps pour chercher les réponses à mes questions. Alors, j’ai demandé l’aide d’une naturopathe et d’une nutritionniste pour m’aider à atteindre mon objectif encore plus rapidement.

Parfois, tout ce dont nous avons besoin pour vaincre une résistance, c’est d’un coup de main.

Pourquoi vouloir absolument faire le voyage tout seul lorsqu’il est possible d’avoir un co-pilote qui nous amènera encore plus vite à notre destination?

Plus plaisant lorsqu’on est en compagnie, non?

Ce que vous voulez est beaucoup trop important pour laisser les obstacles ou difficultés vous arrêter. La résistance est réelle, mais le plus important est de bouger, de commencer, de faire un premier pas.

Si c’est trop gros, trop grand, trop épeurant, c’est probablement exactement ce dont vous avez besoin. Peut-être est-ce un rêve que vous avez en vous depuis l’enfance? Peut-être que vous venez tout récemment d’entendre l’appel de…

Et vous, à quoi faites-vous résistance présentement? Est-ce que votre intuition vous chuchote un message?

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Céline Legault

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