Le plaisir de vieillir

Le RIME

Vieillir comme une ouverture, Vieillir par plaisir.

Quand l’on demande à tout un chacun, qu’est-ce que signifie le fait de vieillir, la très grande majorité de l’humanité répondra que c’est d’abord un déclin des facultés physiques. Bien sûr certains l’exprimeront en termes plus choisis ou plus colorés, tel ce grand homme politique qui l’associait à un « naufrage », mais le consensus sur la diminution des capacités est un fait pour la plupart d’entre nous.

Et pourtant. Oui, et pourtant, il en est pour prétendre que c’est l’inverse, complètement l’inverse. Des farfelus me direz-vous ? Pas si sûr.

Comment, alors que les années passent et que notre corps nous envoie de plus en plus de signaux d’un certain délabrement, comment en effet voir cela différemment et surtout le ressentir ? Comment, alors que nos articulations se mettent à devenir douloureuses, notre souffle à diminuer, notre force s’amenuiser, comment y voir autre chose qu’une perte ?
J’aurai tendance à dire que la réponse est simple et contenue dans la question. Mais jusque là, à part vous avoir appâtés avec des formules à la pseudo Maître Chun pour disciple de koan à la sauce zen, vous me répondrez que c’est bien gentil, mais que vous avez des considérations plus immédiates que de vouloir disserter sur des vues de l’esprit. Et vous auriez raison.
Réponse simple et comprise dans la question donc. Oui, car y voir une perte est une question de vision. Et là, à nouveau vous me direz : « il est marrant avec son histoire de vision, mais quand j’ai du mal à me lever le matin ou que je n’arrive plus à soulever autant de poids qu’avant, ce n’est pas par mes yeux ! ».

Encore une fois, vous auriez raison…ou pas.

porte chinoisePour illustrer ma théorie avant que de ne la développer, prenons le parallèle que j’emploie parfois avec mes élèves et qui est celui des portes qui s’ouvrent et se ferment. Imaginez un instant que vous êtes dans un labyrinthe compliqué. Vous ne savez pas comment vous y êtes arrivés et vous ne savez pas comment vous allez vous en sortir. Tout ce que vous savez c’est que, au milieu des couloirs qui se déploient devant vous, se trouve une multitude de portes. Dans le couloir juste en face, le plus droit, le plus régulier, s’enchâssent les unes après les autres ces portes qui s’ouvrent facilement devant vous à chaque pression pour vous amener, semble t-il , sur le prolongement du couloir que vous suivez depuis un moment. Mais plus vous avancez, plus les portes face à vous deviennent dures à ouvrir. A chaque porte qui se présente, il y a en toujours cependant, à proximité, d’autres que vous avez parfois, par pure curiosité, ouvertes ou entre ouvertes pour y découvrir d’autres couloirs sans vous y engager. Pourquoi faire effectivement ? Le couloir que vous empruntez depuis le début vous convient bien. Il y fait chaud et beau la plupart du temps, et puis surtout c’est celui que l’on vous a dit de suivre depuis le début. Qui ? Vous ne vous en souvenez plus, à moins que ce ne soit vous-même.

Vous continuez donc votre progression dans ce corridor qui devient de plus en plus laborieuse à mesure que les poignées résistent graduellement plus fortement. Jusqu’au jour où la porte est tellement bloquée, que vous n’arrivez qu’à vous faire mal en essayant de la forcer quand même. Vous vous retrouvez alors devant la dite porte à vous lamenter sur le fait que vous ne pourrez plus avancer et vous vous mettez à reculer, soit pour prendre de l’élan et vous fracasser sur la porte qui résiste toujours, soit pour faire marche arrière vers des passages que vous connaissez déjà et qui ne vous apporte plus rien. Oh bien sûr, vous avez bien remarqué au cours de votre parcours que les portes nombreuses et variées qu’il y avait au début de vos pérégrinations se sont raréfiées avec les années et que celles qui sont encore visibles, alors que vous êtes bloqués sur le trajet de votre couloir que vous vous imaginez toujours rectiligne, sont trop éloignées pour que vous ayez vraiment envie d’aller voir ce qui se passe. Et puis, pourquoi faire, votre couloir est en face de vous, non ?

Voilà ce qu’est pour moi la vieillesse ? C’est avancer sur un chemin que l’on croit tout tracé pour soi dans le temps ainsi que dans notre cerveau. Les schémas neuronaux que nous avons tissés depuis l’enfance et l’adolescence, les sentiers profonds de nos synapses et de nos habitudes nous ont emmenés sur ce chemin qui nous apprend à vieillir en « perdant ».

Sans vouloir rentrer dans une vision ésotérique du sens de la vie, j’aimerai pourtant vous faire partager mon point de vue que j’ai eu la chance d’expérimenter et de faire partager.

Pour moi, la vieillesse n’est pas une perte de capacité, mais un ensemble de signaux que le corps nous envoie, donc que nous nous envoyons à nous même, pour nous permettre de prendre d’autres portes et d’autres couloirs.

Bruce-Lee-with-Wing-Chun-master-Yip-ManSi nous voyons notre corps juste comme un outil destiné à subvenir à nos besoins et nos désirs immédiats, il est certain que nous ne pourrons pas apprécier une perte de tonus musculaire qui va nous empêcher de continuer à faire nos activités professionnelles ou sportives comme nous le souhaiterions, surtout du haut de l’image que nous avons de nous même ou que nous voulons donner. Avec cette vision immédiate et à court terme, la vieillesse et la perte de certaines capacités (et j’insiste bien sur le terme « certaines » en opposition avec la totalité) ne pourront être vues que comme un échec.
Mais, avant que de ne voir l’aspect que je perçois comme éminemment positif de ce que j’appellerai plutôt une évolution en adéquation avec nos aspirations, je commencerai d’abord par démontrer la fausseté de l’appréhension de ce que nous attendons, ou croyons attendre de notre corps. Si vous voulez gagner ou préserver votre tonus musculaire, la meilleure preuve que votre perception de votre moi idéal est fausse, c’est que l’exercice doit être répété encore et encore pour donner un semblant de maintien. Arrêtez ne serait que 3 jours de faire du sport et votre métabolisme aura déjà modifié votre masse musculaire. Du matin au soir, heure par heure, minute par minute votre corps change et n’est pas le même que le jour précédent ou la seconde qui vient de s’éteindre. Nous vivons dans l’illusion rassurante du maintien, de la durée, de la préservation. Par peur, par naïveté, inconscience, qu’importe car ce n’est pas le sujet.

Revenons donc à la vieillesse vue par notre conscience bien ancrée dans le présent et notre volonté de garder nos acquis. Si je n’arrive plus à courir aussi vite qu’avant, si je m’essouffle et que je perds ma souplesse, je perds donc une capacité, je perds quelque chose et c’est cela qui m’attriste.
Si l’on revient aux portes, les pertes musculaires, de mémoire ou autres s’assimilent à celles qui se ferment petit à petit. Ne plus pouvoir courir 40km à 60 ans à la même vitesse qu’à 40 ou 30 peut être considéré comme une porte fermée définitivement. A 60 ans, vous aurez beau vous échiner autant que vous le voudrez, jamais vous ne pourrez renouveler les temps de vos 40 ans pour faire un marathon, si tant est que vous en ayez déjà fait d’ailleurs. Et plus vous essaierez de rouvrir cette porte, plus vous ne récolterez que blessures, déconvenues voir la fermeture définitive de toutes vos portes par la finale ; celle de la mort.

Et oui, ne nous y trompons pas, frapper, forcer sur des portes fermées ne peut amener que de la tristesse, de la déconvenue et donc ouvrir uniquement sur la Finale ; la toute dernière.
Ce n’est bien évidemment pas ce que je préconise. Je ne suis pas pressé d’ouvrir cette dernière porte. Non, vraiment pas. Même si certaines se sont refermées depuis parfois longtemps, il se trouve que j’ai eu la chance, l’opportunité d’aller en ouvrir encore d’autres.

Et pour nous tous, pour vous tous, c’est exactement la même chose.

Il y a une quinzaine d’années, des médecins m’ont dit que je ne pouvais pas continuer les sports de combat du fait de certaines affections et pathologies. Bien sûr, sur le moment, j’ai pris cela comme une catastrophe. Pratiquant assidu, enseignant reconnu, toute ma vie, ou presque, tournait autour des sports de combat et des activités pugilistiques. Ma vie s’écroulait et je me sentais vieux et diminué.

J’avais presque renoncé quand, fort néanmoins d’un parcours psycho-thérapeutique pour le moins ardu et d’apprentissages en rapport, je me suis dit « simplement » : une porte se ferme, allons voir si je peux en ouvrir une autre. J’en ai testé non pas une, mais plusieurs, pour finalement découvrir que, même si certains aspects purement sportifs et physiques m’étaient désormais fermés, je pouvais essayer d’autres pratiques et c’est ainsi que j’ai découvert les arts martiaux au sens propre du terme. De combattant en opposition, je suis devenu un élève de moi-même. Et croyez-moi, même si la chose la plus délicate, tant pour l’orgueil que pour l’acceptation de la chose, est la remise en question, l’ouverture de cette nouvelle porte a été pour moi tout simplement merveilleuse. Oui, j’ose le dire, cette porte qui s’est fermée m’a ouvert la vue sur d’autres, une multitude d’autres qui m’ont donné des perspectives infinies sur la vie et ses possibilités.

Illuminé ? Peut-être un peu, oui et alors ? Mais tellement plus épanoui, plus heureux grâce à cette soi disant fermeture. Avec cette découverte j’en suis venu, petit à petit, et plus facilement avec l’habitude prise de la remise à question, à considérer chaque blocage, chaque « fermeture », comme en fait le signal d’une nouvelle destination plus heureuse à prendre.

Pas besoin d’avoir été un combattant émérite, ou un sportif de haut niveau pour vivre ce « passage ». J’aurai même tendance à croire que plus vous êtes allés haut dans votre performance et dans l’utilisation de vos capacités physiques, plus la remise en question est dure. Pour une personne normalement constituée, et je l’ai vu au travers de nombreux cas d’élèves et de personnes en demande, qui a eu un parcours sain et dans les rails (du couloir de toute à l’heure), la remise en question, pour peu que l’on en prenne conscience et que l’on en exprime juste l’envie, et le changement de cap sont somme toute relativement aisés.

Pour reprendre quelques exemples frappants, je vais commencer par le cas d’un de mes élèves dans la « fleur de l’âge ». A 58 ans, Eric était un ancien sportif accompli, un baroudeur, voyageur et aventurier invétéré qui est passé par la porte d’un de mes cours. Assez imposant physiquement, il voulait reprendre les sports de combat. Ce dont je me suis très vite rendu compte, c’est qu’il était en fait toujours en « compétition » avec les plus jeunes de mon cours et que les échanges étaient souvent pour le moins rugueux. Avec le temps, nous sommes devenus amis et j’ai pu mesurer tout ce qui le chagrinait par rapport à la perte de sa « force ». J’ai donc travaillé avec lui sur d’autres principes basés sur la fluidité, la respiration et l’acceptation. Des petits trucs très simples à mettre en pratique et qui l’ont amené à revoir complètement sa façon de pratiquer. Un jour, Eric s’est fait agressé sur un parking par un colosse plus jeune pour une stupide histoire de place. Eric a réussi somme toute facilement à maîtriser l’agresseur. En dehors de l’inutilité du résultat sur bien des plans, ce qui l’a marqué est le fait qu’il s’est étonné d’avoir réussi aussi aisément sans utiliser ni force ni méchanceté. Il s’est aussi étonné d’avoir pu faire cela aussi automatiquement et surtout bien mieux que ce qu’il aurait pu faire 20 ans avant.

Au-delà du côté déplorable de l’incident, j’ai noté chez lui une évolution comportementale radicale. De « ronchon », il s’est mis à devenir plus ouvert, plus à l’écoute, moins dans la compétition avec les jeunes et il s’est rapproché des autres pour leur bonheur et surtout pour le sien.

A une autre petite échelle, je me souviens qu’âgé d’une vingtaine année, et déjà pratiquant confirmé en sports dit de combat, je m’étais rendu en vacances sur une plage peu fréquentée. Au cours d’un de mes entraînements matinaux, j’étais tombé dans un coin reculé sur un « vieux » bonhomme à côté de son camping-car en train de se livrer à des mouvements de gymnastiques bizarres et gracieux à la fois. J’engageais la conversation avec ce personnage qui rayonnait de ce que je qualifierai plus tard d’une énergie phénoménale, et que je prenais juste alors pour une sacrée forme. Ce Monsieur, que j’assimilais à l’époque en mon fort intérieur à l’adjectif de « vieux » (il devait avoir tout au plus 65 ans) m’apprit qu’il enseignait les arts martiaux et qu’il s’adonnait là au Taï-chi. Je ne cherche pas ici à faire la promotion de cette discipline ou d’une autre. En effet, avec le temps, j’en suis venu à croire que les noms et les disciplines n’ont aucune espèce d’importance, mais que c’est notre état d’esprit qui nous permet d’arriver au même résultat que l’on fasse de la boxe ou la cuisine. Pour revenir à ce Monsieur, il m’expliqua que plus il vieillissait plus il arrivait à maîtriser facilement et sans fatigue ses jeunes élèves plus forts, plus rapides et que ceux-ci s’essoufflaient et s’usaient quand ils l’affrontaient. Même si je lui témoignais alors beaucoup de respect, parce que je ne sentais pas chez lui une quelconque bravade, je me disais néanmoins qu’il devait avoir des élèves bien peu doués et qu’il ne ferait sans doute pas long feu face à moi. Heureusement, pour moi sans doute, je n’eus pas alors le comportement imbécile de vouloir le mettre à l’épreuve. Au-delà du résultat qui aurait pu découler de l’affrontement (et je pense d’ailleurs aujourd’hui que je me serai sans doute fait ridiculiser), et peut-être du respect qu’il m’inspirait qui m’évita de me commettre dans une confrontation honteuse, j’ai pu, bien des années après, mesurer ce que ce « message » avait eu comme influence sur ma vie.

A 20 ans, j’étais bien sûr en grande forme et je croyais alors gagner mes combats, certes par de la technique, mais avant tout par la force, l’endurance et la rapidité.
Grâce à l’ouverture que j’ai pu avoir bien plus tard sur les arts martiaux, et la chance d’avoir rencontré sur mon parcours des sommités cachées, je peux désormais intégrer toute la portée de ce que me disait ce que je peux désormais appeler un « Vieux Maître ». Je me suis moi aussi livré, et je dois le confesser encore avec un peu d’orgueil, à cet exercice qui me semblait impossible à mes vingt ans de maîtriser, assez facilement et sans fatigue, des adversaires pourtant très aguerris et bien plus « fort » que votre serviteur.

Autre exemple, et cette fois à une échelle bien plus importante pour l’humanité. Même si toutes les gouttes d’eau bougent l’océan, il en est quelques unes qui brillent plus que d’autres pour la joie et l’émulation des autres.

Je voudrais donc terminer en vous parlant de Stephen HAWKING.
Stephen HAWKING, pour ceux qui ne le connaîtrait pas, est le plus éminent physicien contemporain. On parle de lui au même titre qu’Einstein.
Ce professeur et illustre savant est toujours en vie. Ce fait mérite à lui seul d’être signalé. Car, en dehors d’être sans doute Le plus grand spécialiste des théories sur la relativité générale, quantique et à la pointe de la recherche sur l’unification de ces deux principes, il a d’abord été un jeune homme.
Et quel jeune homme ; étudiant surdoué de la prestigieuse université de Cambridge, l’avenir était pour lui radieux lorsqu’une énorme porte se ferma devant lui.
Âgé de 24 ans, on lui diagnostiqua une atteinte neurologique qui, en dehors de le rendre petit à petit presque totalement handicapé et sans l’usage de la parole, ne lui laissait pas plus de 2 ans à vivre. Nous étions alors dans les années 60 ans et il a aujourd’hui plus de 70 ans.

A Monsieur HAWKING, je dis merci pour le phare qu’il illumine pour nous dans la traversée de la vie. Loin des plages où certains s’échouent et des naufrages vu par les autres, il nous montre que l’avancée en âge avec la perte de certaines de ses facultés physiques peut-être, non pas une mort annoncée, mais une renaissance.
Effectivement il est devenu totalement handicapé, effectivement il a perdu l’usage de la parole, mais tout cela l’a poussé, et je devrais dire autoriser, à ouvrir d’autres portes. Grâce à lui, des inventions majeures ont pu voir le jour, il a écrit des best-sellers, permis de faire avancer la science à pas de géant dans le seul bénéfice du genre humain. Mais avant tout, il a été et est toujours aimé, il a aimé et aime encore et j’aurai tendance à croire que c’est parce qu’il aime, et sa vie en particulier malgré ses handicaps, qu’il est encore là pour nous éclairer un peu plus.

Ni vous ni moi ne sommes des Stephen HAWKING. Mais ni vous ni moi n’en avons besoin et surtout la vocation. Notre vocation c’est de trouver la nôtre, quelle qu’elle soit et quel que soit notre âge. A 24 ans, il a perdu tout ce que nous croyons pourtant acquis au quotidien et que la vie nous signale, en avançant en âge, chaque jour un peu plus comme s’éloignant. Il faut faire sienne l’idée que si nous perdons c’est pour gagner. Si nous perdons notre souffle, c’est pour mieux l’utiliser ailleurs. Si nous n’arrivons plus à courir une heure, c’est parce que la demi-heure qu’il nous reste peut et doit être utilisée à autre chose : lire un livre qui nous ouvrira d’autres horizons, faire la rencontre qui bouleversera le reste de notre existence, trouver le moyen de courir différemment pour se faire encore plus de bien ou faire un câlin à sa femme ou s’occuper de ses enfants. Si vous n’arrivez plus à fendre autant de bois qu’avant, c’est que vous n’en avez pas besoin ou que votre énergie doit être utilisée ailleurs.

Perdre de la force laisse la place à l’énergie la plus incroyable de l’univers : La Création. Créer. Perdre la force de soulever un poids pour soulever une plume et écrire ne serait-ce qu’une lettre d’amour ou ce qui aidera votre prochain. Qu’est ce qui à votre avis est le plus important ? Ce que vous voulez maintenir de l’illusion de votre vie ou ce qu’elle vous permet d’en faire ? Ce que j’ai découvert, et que je veux continuer à faire découvrir, c’est que de nouvelles perspectives s’ouvrent à chaque âge pour peu que l’on veuille bien oublier l’orgueil et la prétention pour enfin accueillir. Découvrir qu’avec parfois juste un peu de motivation et d’envie, on peut mieux réussir beaucoup plus de choses à 50 qu’à 20 et pareil à 60 ans, 70, 80 et plus.

Grâce à des techniques simples, j’ai vu des personnes réussir des prouesses qu’elles croyaient irréalisables quand elles avaient la force éclatante de la jeunesse.
Parce que vieillir n’est pas renoncer, mais avancer et découvrir. Parce que vieillir n’est pas synonyme d’ennui et de tristesse et que la joie et l’amusement doivent en être les mamelles.

Quand il y a perte, il y a toujours un gain…quelque part.

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