L’épuisement professionnel : une invitation de l’âme pour se retrouver

Josée Lafleur

On se lève un matin et le corps ne suit presque plus.  Une fatigue intense nous colle à la peau depuis des mois à laquelle on ne vient pas à bout.  Les idées se mélangent et notre cerveau ne semble plus être au rendez-vous.  On a l’impression que les demandes de l’extérieur dépassent largement nos capacités.  Bref, on se sent submergé et on ne tolère plus une once de stress lié à notre travail.

On décide finalement de se rendre chez notre médecin pour ressortir avec un papier médical sur lequel est écrit : épuisement professionnel.  On se sent soulagé espérant que quelques semaines de repos seront suffisantes, après quoi, le tout rentrera dans l’ordre.  Mais si c’était le signe d’une souffrance plus profonde?  Et si c’était un rendez-vous avec soi qu’il ne faut pas manquer?

Oui l’humain en nous souffre quand le burnout se pointe le bout du nez, mais l’âme également.  Celle-ci veut briller en désirant toujours exprimer la meilleure version d’elle-même.  Elle veut que l’humain qu’elle accompagne soit dans sa véritable identité : celle à qui le Divin a donné des talents qui veulent s’exprimer dans son intérêt et celui de la communauté.  Car là est bien une des raisons de notre incarnation : manifester nos talents, selon notre unicité et ce, dans l’intérêt le plus élevé de soi et du groupe.

Mais souvent, nous avons peur d’être véritablement soi.  Peur de ne pas être à la hauteur et que nos talents ne puissent subvenir financièrement à nos besoins ou à ceux de notre famille.  Nous sommes souvent habités par la peur de ne pas être reconnu ou d’être rejeté.  Et si personne n’avait besoin de ce que j’ai à offrir.  Et si personne ne sollicitait mes services. Tant de peurs et de blessures à transcender qui souvent nous dépassent et nous donnent le vertige.  Ces défis semblent, pour certains, tellement insurmontables qu’ils décident de choisir un emploi sécurisant, s’éloignant peu à peu de son essence véritable.

Mais si on prenait le temps de profiter de ce «burn-out» pour se rencontrer.  Si on prenait le temps de contacter une à une toutes ces peurs afin de commencer la guérison. Par exemple : commençons par remplacer la peur de l’inconnu par un peu plus de confiance en soi et en l’univers. Reconnaître pleinement sa valeur, ses talents et croire en ce que l’on a à offrir serait également un bon départ.

Et surtout, n’oubliez pas : tout fini par passé.  Cet épuisement professionnel finira par passer et le soleil se lèvera de nouveau.

Josée Lafleur

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