Avez-vous déjà été face à une situation où vous avez tout essayé, tout dit, et que rien n’aboutit?
Avez-vous déjà tenté pendant des semaines, des mois, voire des années de changer quelque chose, une situation, une relation et que tous vos efforts mènent dans un cul-de-sac. Non seulement, vous sentez que vous vous dirigez dans une impasse, mais votre santé psychologique et physique en a pris un coup. Dans ces moments, il est peut-être temps d’utiliser la sagesse du lâcher-prise.
J’avoue que cette sagesse n’est pas facile à maîtriser, car c’est dans la nature de l’être humain de vouloir contrôler le plus possible. Certains contrôlent les autres ou la vie, tandis que d’autres contrôlent leurs émotions. Comme nous sommes tous différents, notre tendance à contrôler sera également différente. Mais quelle que soit votre personnalité, tôt ou tard, la vie vous amènera à expérimenter la sagesse du lâcher-prise.
Quand doit-on lâcher-prise ? On lâche-prise quand on sent que l’on a fait tout ce qui était humainement possible. On lâche-prise quand notre seule volonté n’a pas réussi à transformer ce quelque chose que l’on espérait changer. On lâche-prise quand on se sent à bout de ressources. Pourquoi n’avons-nous pas été en mesure de changer ce quelque chose? Peut-être est-ce une question de «timing»? Ou peut-être que Dieu voit les choses autrement?
Dans ces moments, certains vivent le lâcher-prise comme un abandon, un échec. D’autres ont l’impression que l’univers les a abandonnés. Beaucoup me disent qu’ils ont demandé et redemandé à maintes reprises, mais que rien n’est arrivé. À ces gens, je dis souvent ceci : si vous voulez laisser Dieu opérer sa magie, vous devez vous tasser l’espace d’un instant.
Je me souviendrai toujours de ma première expérience consciente de lâcher-prise.
J’accompagnais la cousine de ma mère dans une maladie terminale. Elle ne voulait pas quitter son logement, était incapable de se nourrir seule et souffrait de perte d’équilibre. Elle était âgée de 76 ans, célibataire toute sa vie et n’avait jamais eu d’enfant. Sa sœur la plus proche était à 2 1/2 heures d’ici : j’étais donc sa seule famille. J’avais beau cogner à toutes les portes, l’attente pour l’aide à domicile ne venait pas. Au bout de 8 semaines de visites quotidiennes, de repas préparés et d’emplettes, j’étais à bout de souffle. Je ne comprenais rien : j’avais pourtant demandé à l’univers de m’aider. Où donc était passé ma demande? Peut-être que Dieu l’avait oubliée et mise sur une tablette poussiéreuse. Et un bon soir, j’ai compris. J’ai compris que par culpabilité, j’étais incapable de ne pas intervenir. J’ai compris que mon incapacité à lâcher-prise bloquait la réponse de l’univers. C’était moi qui empêchais Dieu de venir à mon secours, d’effectuer sa magie. Ce même soir, j’ai pris la décision que j’aiderais ma cousine selon mes capacités et non selon ses besoins. Et le lendemain, la magie de Dieu s’est manifestée : ma cousine m’a appelé pour m’aviser qu’elle désirait être admise à la maison de soins palliatifs de notre région.
Cette expérience de lâcher-prise m’a demandé du courage et de l’humilité : le courage de confronter la peur de perdre le contrôle et la peur de prendre contact avec ma culpabilité, et finalement, l’humilité d’avouer que mes limites étaient atteintes.
Lorsque l’on lâche-prise, et ce, de façon authentique et sincère, on ne connaît jamais d’avance le déroulement des événements. Mais soyez assuré d’une chose : ils seront toujours à la hauteur de ce que vous avez besoin de vivre et d’apprendre. Faites confiance à Dieu : IL saura vous attraper dans votre lâcher-prise.
Josée Lafleur
Praticienne en reiki-chamanisme, Gatineau
Cell: (819) 500-9329
josee.lafleur@santemanie.com
2 réflexions sur “La sagesse du lâcher-prise”
Merci ma très chère Josée ce message arrive à point! J’en ai pris note pour m’assurer de ne pas l’oublier.
Tout le plaisir est pour moi chère Linda. Cette sagesse doit être renouvelée constamment car nous sommes humains et des fois, le tourbillon de la vie nous amène loin de cette leçon. Au plaisir et prends soin.