5 Principales raisons derrière la difficulté de se prioriser

Céline Legault

Parfois, lorsque nous sommes stressés parce que nous prenons soin de tout le monde, la meilleure chose à faire est de s’arrêter et de réfléchir à la manière dont nous pouvons prendre soin de nous.

Bien que cela semble évident pour certaines personnes, plusieurs ont encore bien du mal à se prioriser. Nous avons été élevés à penser que nous devrions placer les autres en premier et à ignorer nos propres besoins. En fait, pour beaucoup d’entre nous, on a appris que cela faisait de nous une personne arrogante ou égocentrique.

Alors, pourquoi prendre soin de soi n’est-il pas vu comme une pratique essentielle à son mieux-être? Et qu’encore trop souvent, nous prenons soin de soi seulement lorsque nous n’avons plus le choix parce que nous sommes épuisés ou malades?

J’imagine que ce n’est pas la première fois que vous en entendez parler mais avouez que c’est tout un défi à relever et qu’il est aussi très facile de retomber dans le piège de temps à autre.

Dans cet article, je me suis penchée sur les 5 principales raisons derrière la difficulté de se prioriser.

  1. Prendre soin de soi signifie être égoïste.

En fait, c’est le contraire car cela nous renforce personnellement et nous permet de mieux soutenir nos proches. Nous ne sommes d’aucune utilité si notre énergie est épuisée, parce que nous avons tout donné. Antidote au stress, cela développe notre résilience et nous permet de faire face aux défis.

Tout comme il nous est dit de mettre d’abord notre masque à oxygène sur un avion avant d’aider les autres, vous devez commencer par vous nourrir avant de soutenir les autres.

  1. Confondre « sauver » avec aider.

Nous nous sacrifions souvent parce que nous sommes occupés à essayer de sauver certaines personnes de notre entourage. Mais elles doivent apprendre leurs propres leçons de vie, aussi désagréables soient-elles. Qui sommes-nous pour décider que nous savons ce qui est juste pour eux?

Pour vraiment aider, nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et cesser d’essayer de gérer la vie des autres. Alors que nous croyons les aider en les « sauvant » d’expériences désagréables, nous leur refusons l’opportunité de faire face à leurs propres défis et de développer ainsi leur estime personnelle ou de tirer une leçon de cette expérience.

Lorsque nous les « sauvons », même si cela vient d’une intention que nous croyons être de l’amour, la vérité est que nous confirmons, bien involontairement, à cette personne qu’elle est incapable. Et nous, nous finirons par s’épuiser.

Je ne veux pas dire que nous ne devrions jamais aider les gens, mais il y a une différence entre offrir du soutien à quelqu’un qui le demande et prendre la responsabilité de sauver une personne.

  1. Avoir des relations basées sur le besoin, et pas sur un véritable amour.

Lorsque nous vivons une relation basée sur le besoin, nous donnons trop, parce que nous cherchons la reconnaissance ou que nous croyons devoir nous sacrifier pour recevoir de cette personne. Le plus pénible, c’est de vous perdre dans le processus d’aimer trop quelqu’un et d’oublier que vous êtes spécial aussi. »

Il est préférable de nous concentrer sur soi afin de mieux servir. De cette façon, nous pourrons donner depuis un lieu de plénitude, sans rien attendre en retour ni vivre de ressentiment.

L’amour est généralement confondu avec la dépendance; mais en fait, nous ne pouvons aimer que dans la mesure de notre capacité d’autonomie émotionnelle. Si nous prenons soin de nous, nous sommes plus autonomes, nous avons moins besoin et nous sommes davantage capables de nous connecter véritablement à un autre être humain.

  1. Réaliser consciemment que nous enseignons aux gens comment nous traiter.

Par nos propres actions et notre attitude à notre égard, nous enseignons aux gens comment nous traiter. Lorsque vous envoyez des signes indiquant que vous êtes dans le syndrome de sauveur et que vous êtes prêt à vous sacrifier pour aider les autres, vous attirez évidemment le genre de personnes qui veulent être sauvées et pour qui tout doit être fait.

Ensuite, vous en ferez une auto-prophétie qui confirmera ce que vous vous plaignez toujours d’attirer: des gens qui profitent de votre bonne nature.

Ici, il est utile de se demander s’ils ont vraiment pris tout ce que nous avons ou si nous leur avons tout donné volontairement ou inconsciemment. Oui, ils ont joué un rôle, mais nous ne pouvons pas les changer. Nous ne contrôlons que nos propres actions, alors quel rôle avons-nous joué dans la situation?

De plus, bien que cela puisse être difficile à lire ou à entendre, il y a toujours un avantage pour nous dans chacune de ces situations. Est-ce que vous êtes toujours la « bonne personne » ou la « victime »? Maintenant, c’est le temps d’une introspection et d’être vrai avec soi-même…

  1. S’attendre à ce que les autres prennent soin de nous.

Bien que nous puissions croire que nos actions sont purement altruistes et attentionnées, est-ce qu’il nous arrive d’attendre quelque chose en retour ? Sincèrement ?

Avant, j’avoue qu’il m’arrivait de ressentir du ressentiment envers ces personnes qui ne me rendaient pas, dans la même mesure, ce que je considérais leur avoir donné.

Oui, je me suis plaint. Il est facile de se plaindre de ce que les autres ne font pas. Il est plus difficile d’accepter que nous ayons choisi de leur donner en espérant de la reconnaissance, de l’amour ou je ne sais quoi.

Oui, quelqu’un peut profiter de votre nature bienveillante, mais si vous vous allongez pour qu’on puisse vous marcher dessus, vous ne pouvez pas être surpris lorsque des personnes vous traitent comme un paillasson. Prendre soin de soi est votre responsabilité, celle de personne d’autre.

Alors, prendre soin de soi, qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?

Prendre soin de soi est essentiel mais a une apparence différente pour chacun de nous. Nous sommes tous des individus uniques avec des préférences différentes. Écoutez votre voix intérieure pour savoir ce qui vous rend heureux.

Parfois, nous ne pouvons même pas entendre notre propre voix intérieure parce que nous sommes si occupés à anticiper les besoins de ceux qui nous sont chers. Vous devrez donc peut-être porter une écoute attentive au début.

Vous trouverez ci-dessous quelques items de ma liste personnelle de pratiques pour prendre soin de moi. J’espère que cela vous donnera de l’inspiration.

Rappelez-vous que nous cherchons ici à créer de nouvelles habitudes saines pour vous prioriser afin de vivre une transformation puissante. Ce n’est pas une course ou une quête vers la perfection. C’est un processus et un engagement au quotidien.

Je m’engage à :

  1. Être pleinement dans le moment présent et en profiter – vivre en pleine conscience
  2. Faire quelque chose que j’aime chaque jour – être créatif
  3. Identifier mon discours intérieur négatif et le transformer en positif
  4. Faire une pause avant de réagir – est-ce que je veux vraiment faire ça ?
  5. Célébrez une réussite chaque jour
  6. Être dans la gratitude – en commençant chaque journée par au moins trois choses pour lesquelles je suis reconnaissante
  7. Rire, chanter et danser le plus souvent possible
  8. Avoir plus de plaisir et prendre la vie moins au sérieux
  9. Me traiter avec amour et compassion – être ma meilleure amie
  10. Passer du temps seul et méditer tous les jours
  11. Être mon moi authentique, pas ce que les autres veulent que je sois
  12. Écouter ma voix intérieure / intuition et faire ce qui me convient

Et vous, quelle est la façon importante que vous pratiquez pour prendre soin de vous ?

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2 réflexions sur “5 Principales raisons derrière la difficulté de se prioriser”

  1. Ping : 5 principales raisons derrière la difficulté de se prioriser - Vitamine ta vie

  2. Bonjour Celine. D apres votre physionomie vos propos viennent de votre Self. Etudiant en IFS ,Internal Family System de Richard Schwartz mon experience me montre que si des parts managers, pompiers , exiles actives existe en vous, impossible de reflechir, de ressentir, d agir a partir du Self. En plus si votre systeme nerveux autonome est derigule dixit Stephen Porges , c est encore pire . Nous sommes des etres neurobiologiques et tous ces beaux sentiments ne peuvent fonctionner a long terme avec un systeme nerveux deregule par des traumas. PS : ceci n est une critique envers vous.

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