Il y a de ces situations qui font en sorte que nous aimerions bien avoir les forces de certaines personnes, pouvoir les reproduire (https://www.youtube.com/watch?v=nwV43a2huB8) en temps voulu. On se dit, par exemple, que d’avoir le sens de la répartie de sa sœur pourrait nous être bien utile pour toujours répondre avec le bon argument. Ou encore, qu’être aussi charismatique que son voisin puisse servir à mieux s’intégrer dans un groupe. Savoir agir ou être de façon plus adéquate dans des situations particulières.
Ces personnes inspirantes (https://www.youtube.com/watch?v=0FbjfPM441I) peuvent devenir des modèles en soi. Il suffit de savoir se mettre dans leur état d’esprit pour commencer à agir ou à être comme elles. C’est plus complexe qu’une simple imitation. Il faut savoir s’imprégner des pensées de l’autre, connaître ses schémas d’action interne, sa façon de procéder pour arriver au résultat que l’on veut acquérir. Cela peut même demander de connaître ses croyances et ses valeurs.
Modéliser pour développer ses forces
La modélisation est un phénomène tout à fait naturel. On n’a qu’à penser à l’enfant qui se développe ou aux nouveaux collègues qui débutent dans le métier. Ils observent et imitent quelques comportements aidant à leur apprentissage tout en expérimentant. Au fur et à mesure, en faisant des essais-erreurs, ils développent leur propre façon de faire sur des bases acquises par le biais des autres. C’est un moyen d’acquérir les compétences requises dans des contextes précis.
La modélisation est à la base même de la programmation neurolinguistique (PNL) (https://www.youtube.com/watch?v=W52jJFa1W3o). En découvrant le fonctionnement de l’autre, en entrant dans son monde à lui (sa façon de parler, ses gestes, sa posture, ses croyances, ses valeurs, et bien d’autres), on peut réussir à lui transférer les schémas dont il a besoin pour reprogrammer certains comportements.
Peut-on s’inspirer de ses propres ressources?
La modélisation peut très bien se baser sur ses propres expériences de réussites. Malheureusement, les forces de chacun sont plus faciles à détecter chez l’autre qu’en soi. En mainte occasion, on a tendance à les occulter. Parfois, elles sont aussi totalement insoupçonnées. C’est en prenant le temps de se centrer sur soi, de façon tout à fait neutre, que l’on peut contacter ses forces oubliées.
Dans ma vie, j’ai rencontré plusieurs personnes inspirantes qui ont su me partager bien des outils. Sans même m’en rendre compte, je m’étais approprié quelques-uns de leurs gestes. Je m’entendais dire des paroles qu’ils utilisaient, parfois même avec le même timbre de voix.
Toutefois, le plus gratifiant pour moi, c’est lorsque je suis moi-même mon propre modèle. Quand je réussis à remettre en mouvement ce qui a déjà été gagnant pour moi dans un contexte semblable. Chaque fois où je peux recontacter les détails qui ont fait en sorte que j’ai pu me débrouiller, réussir un projet, communiquer correctement ou me surpasser dans une discipline sportive.
Savoir s’inspirer ou reproduire ses propres schémas gagnants
Commencez à étudier le comportement de ceux qui ont les forces que vous aimeriez acquérir. Observez-les dans chaque détail. Quelle est leur posture? Quels gestes sont accomplis? Comment parlent-ils?
Imitez leur façon d’agir dans les situations où vous aimeriez avoir leurs forces.
Si vous en avez la chance, questionnez-les sur le procédé intérieur qu’ils emploient pour atteindre ce résultat. À quoi pensent-ils? Qu’est-ce qu’ils se disent? Qu’est-ce qu’ils imaginent? Quelles sont leurs croyances ou leurs valeurs?
Et lorsque vous voulez recontacter quelques ressources précises en vous, replongez-vous dans les situations semblables, où vous avez su réagir adéquatement.
Rappelez-vous en détail le procédé qui s’est vécu dans votre tête, dans vos actions. Qu’est-ce qui était important pour vous, à ce moment? Quelle était votre façon de faire précisément? Quels sont tous les éléments qui ont contribué à bien maîtriser la situation?
Bonne étude de vos modèles inspirants!
Carole Laurendeau, Accompagnatrice holistique.
